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Il est maintenant temps de décider de ce qui est important pour vous, ajoute Brandon Wiebe, planificateur financier chez Money Helps, à Saskatoon.
Enfin, une bonne nouvelle! Vous avez décroché une promotion importante avec une généreuse augmentation de salaire, ou vous avez terminé vos années d'études et vous accédez à une profession bien rémunérée.
Quoi qu’il en soit, vous disposez d’un peu d’argent supplémentaire. Le fait de demander conseil — ou même simplement d'y réfléchir — mérite des éloges, souligne Brian Himmelman, président et planificateur financier chez Himmelman & Associates Financial Advisors à Halifax.
«C'est tellement facile de considérer [une augmentation de salaire] comme un gain de loteries et de se dire: 'Oh, je veux enfin avoir ce manteau Canada Goose, et devinez quoi, je vais réserver des vacances cinq étoiles'. Et boum, ce surplus, il a disparu», illustre M. Himmelman.
Il est maintenant temps de décider de ce qui est important pour vous, ajoute Brandon Wiebe, planificateur financier chez Money Helps, à Saskatoon. La première étape consiste à définir des priorités à court et à long terme et à impliquer les conjoints, le cas échéant.
Pour commencer, un compte d'épargne libre d'impôt (CELI) peut offrir de la flexibilité à quelqu'un qui souhaite épargner et obtenir des rendements à l'abri de l'impôt, mais dont les priorités pourraient changer au fil du temps, indique M. Wiebe.
Le remboursement des prêts étudiants et autres dettes est un autre objectif à considérer. «Je pense qu’une partie des réflexions [autour de la dette] se concentreront sur quelques aspects», explique M. Wiebe. «Première: quel est le taux d'intérêt? Comment cela se compare-t-il au rendement espéré? Et puis, quelles émotions génère le fait d'avoir un prêt étudiant? Je veux dire: est-ce que ça vous préoccupe?»
Pour certains, prendre plus de temps pour rembourser la dette étudiante dans le but d’investir est la décision la plus judicieuse.
Les deux experts sont tous deux favorables à l’approche «de l'enveloppe budgétaire», selon laquelle le revenu disponible est alloué selon différents buts comme le remboursement de la dette, l'investissement ou le financement d'une dépense.
Ces catégories peuvent changer avec le temps, tout comme les priorités changent tout au long de la vie. Pour une personne plus jeune disposant d'un certain montant de revenu supplémentaire chaque mois, M. Himmelman affirme qu'une avenue possible pourrait inclure trois catégories: les prêts étudiants, l'épargne pour la mise de fonds et la retraite.
En tenant compte de leur âge et de leurs objectifs, environ 25 % de l'épargne pourrait être consacré mensuellement sur le prêt, 50 % seraient consacrés au projet d'acheter une maison et les 25 % restants seraient mis de côté pour l'indépendance financière à long terme, une habitude à prendre tôt.
M. Himmelman recommande également de se bâtir un fonds d'urgence de quelques mois, avant d'épargner pour une mise de fonds. Les priorités varieront selon les circonstances individuelles. «Quelqu’un qui gagne moins de revenus maintenant, mais dont la carrière offre d'intéressantes perspectives de gains salariaux, ferait mieux de se concentrer sur un CELI. Ceux qui gagnent davantage dès le départ pourraient opter pour le REER, en raison de la déduction fiscale.»
Bien qu'épargner pour une maison soit considéré comme important par de nombreux jeunes Canadiens, l'accession à la propriété n'est pas le seul moyen d'acquérir une sécurité financière, nuance M. Wiebe. Il préfère que les clients choisissent la possession d’une maison pour des raisons personnelles – vouloir rester sur place, vouloir contrôler leur espace – plutôt que purement financières. «Je conseille aux gens d'essayer de rester à l'écart de la spéculation, plutôt que de sentir qu’il y a urgence d’entrer dans le marché.»
D’après l’expérience de M. Himmelman, les clients qui ont acheté et investi dans l’immobilier ont tendance à avoir une valeur nette plus élevée, mais cela ne prédit pas l’avenir de tout le monde.
« [Certains clients] ne sont peut-être pas fait pour devenir propriétaires, et il n’y a absolument rien de mal à cela, dit-il. Une personne peut créer un plan financier à long terme parfaitement sain sans devenir propriétaire.»
La dernière enveloppe devrait être consacrée au plaisir. Une fois les objectifs à court et à long terme atteints, suggère M. Wiebe. Les personnes qui travaillent fort devraient pouvoir en profiter, qu'il s'agisse de faire plus de voyages ou de se procurer une meilleure voiture. «Une fois qu'ils se sont occupés de la partie responsable, ils peuvent poursuivre les choses financières qui leur apportent du bonheur.»
M. Himmelman est d’accord. Il note que parmi sa clientèle, il compte des personnes économes qui ont aujourd'hui atteint la soixantaine et qui disposent de plus d'argent qu'ils ne pourraient en dépenser. Maintenant qu’ils sont plus âgés, les voyages et certains passe-temps n'ont plus l'attrait d'avant.
«Ils étaient tellement inquiets à l'idée de ne pas avoir assez d'argent qu'ils en ont trop fait», explique M. Himmelman.
«Il y a quelque chose à dire sur le fait de profiter de son argent tout en étant en bonne santé. Le but du jeu est de trouver un équilibre entre profiter de vos ressources et en avoir suffisamment pour vos vieux jours.»