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S'exprimant sous serment lors d'une audience au Congrès mercredi, le major de l'armée de l'air américaine à la retraite, David Grusch, a affirmé que des éléments biologiques «non-humains» avaient été récupérés sur les sites présumés d'écrasement.
Un ancien officier du renseignement américain affirme qu'un programme secret tente de maitriser la technologie d'objets volants non identifiés (OVNIS) qui se sont écrasés. S'exprimant sous serment lors d'une audience au Congrès mercredi, le major de l'armée de l'air américaine à la retraite, David Grusch, a affirmé que des éléments biologiques «non-humains» avaient été récupérés sur les sites présumés d'écrasement.
Ce texte est une traduction d'un article de CTV News
«J'ai été membre de la UAP Task Force de 2019 à 2021», a déclaré M. Grusch aux législateurs américains, faisant référence à un effort du Pentagone pour étudier ce qui est connu sous le nom de «phénomènes aériens non identifiés». «Dans le cadre de mes fonctions officielles, j'ai été informé de l'existence d'un programme de récupération et de rétro-ingénierie des OVNI écrasés qui dure depuis des décennies, mais auquel on m'a refusé l'accès.»
Le Pentagone a nié ces affirmations.
M. Grusch a comparu devant le sous-comité du Congrès aux côtés d'anciens pilotes de chasse américains et de témoins de «phénomènes aériens non identifiés» David Fravor et Ryan Graves. Voici cinq choses à savoir sur l'audience qui a duré deux heures et demie, que vous pouvez regarder dans son intégralité sur YouTube.
M. Fravor et M. Graves ont déjà parlé au New York Times et à d'autres médias de leurs expériences avec des «phénomènes aériens non identifiés» alors qu'ils pilotaient des avions de chasse F-18.
«Il n'y avait pas d'hélices. Ni aucun signe de surfaces de contrôle visibles comme des ailes», a expliqué M. Fravor, un commandant à la retraite de la marine américaine et pilote de F-18, en parlant de l'objet qu'il a vu et que d'autres ont vu au large de la côte du Pacifique.
«L'objet avec lequel nous avons interagi en 2004 était bien supérieur à tout ce que nous avions à l'époque, avons aujourd'hui ou envisageons de développer dans les dix prochaines années.»
M. Graves, un autre pilote de F-18 de la marine américaine, croit que seulement cinq pour cent des observations sont signalées en raison de la stigmatisation entourant le sujet.
«Après avoir effectué des mises à jour sur les systèmes radars de nos avions, nous avons commencé à détecter des objets inconnus opérant dans notre espace aérien», a-t-il rappelé.
Dans un article de juin, Grusch a commencé à affirmer publiquement que le gouvernement américain, ses alliés et les entrepreneurs de défense ont été impliqués dans des efforts pour récupérer et analyser les débris de «phénomènes anomaux non identifiés» et même des engins intacts. Bien que les affirmations de l'ancien agent du renseignement soient extraordinaires, il est clair qu'il ne fournit pas d'informations de première main.
«Mon témoignage est basé sur des informations qui m'ont été fournies par des individus ayant une longue histoire de légitimité et de service à ce pays, dont beaucoup ont également partagé des preuves convaincantes sous forme de photographies, de documentation visuelle et de témoignages oraux classifiés», a dit M. Grusch mercredi. Il affirme que le gouvernement américain est au courant de ces activités et les cache au public depuis les années 1930, et qu'il a été victime de «représailles très brutales» depuis qu'il a décidé de se faire connaître en tant que lanceur d'alerte.
Malheureusement, il y avait peu de détails dans le témoignage. Ce dernier a soutenu qu'il ne pouvait partager que des informations non classifiées en public et a répondu à plusieurs questions directes en disant qu'il fournirait des détails en privé.
«Des éléments biologiques accompagnaient certaines de ces récupérations, oui» a répondu M. Grusch à une question d'un législateur. Il les a qualifiées d'origines «non-humaine.»
«C'était l'évaluation des personnes ayant une connaissance directe du programme. Elles sont actuellement toujours impliquées dans le programme» a dit M. Grusch. «J'aime utiliser le terme non-humain... Je pense que le phénomène est très complexe et j'aime garder l'esprit ouvert analytiquement quant à son origine spécifique.»
Un membre du Congrès a déclaré qu'il trouvait l'idée de technologies avancées traversant l'espace pour finalement s'écraser à leur arrivée «un peu farfelue.»
«Des avions s'écrasent, des voitures s'écrasent,» a répondu Grusch. «Peu importe le nombre de sorties, aussi élevé soit-il, un faible pourcentage se terminera par un échec de mission, comme nous le disons dans l'Armée de l'Air.»
Le Pentagone a nié les allégations de M. Grusch. Dans une déclaration à l'Associated Press, la porte-parole du Département de la Défense des États-Unis, Susan Gough, a affirmé que les enquêteurs n'avaient découvert «aucune information vérifiable permettant de corroborer les affirmations selon lesquelles des programmes concernant la possession ou la rétro-ingénierie de matériaux extraterrestres auraient existé par le passé ou existent actuellement».
Une déclaration similaire avait été faite plus tôt dans l'année par le responsable du programme actuel du Pentagone.
«Dans nos recherches, on n'a trouvé jusqu'à présent aucune preuve crédible d'activité extraterrestre, de technologie hors-monde ou d'objets qui défient les lois connues de la physique», a avancé le directeur de l' All-domain Anomaly Resolution Office (AARO), Sean Kirkpatrick, devant un sous-comité du Sénat américain en avril.
La NASA étudie également actuellement les «phénomènes aériens non identifiés», ayant pour objectif de publier un rapport public cet été.
«Il n'y a aucune preuve suggérant une origine extraterrestre», a dit un membre de l'étude de la NASA lors d'une réunion le 31 mai.
De son côté, l'armée canadienne déclare régulièrement qu'elle «n'enquête généralement pas sur les observations de phénomènes inconnus ou inexpliqués en dehors du contexte de l'enquête sur les menaces crédibles ou potentielles ou les détresses potentielles en cas de recherche et de sauvetage».
«Nous pouvons confirmer que les Forces armées canadiennes/le ministère de la Défense nationale n'ont jamais eu la possession de matériel lié à des «phénomènes aériens non identifiés», a déclaré un porte-parole du ministère à CTVNews.ca.
Les législateurs américains ont noté que le sujet a reçu un rare soutien bipartisan à la fois des républicains et des démocrates, qui poussent pour des réponses et des investigations sur cette énigmatique question.
«Les circonstances entourant les «phénomènes aériens non identifiés» ont captivé l'attention du peuple américain depuis des décennies, ancrées dans l'esprit même des dirigeants de notre nation, de Jimmy Carter à Barack Obama, d'Hillary Clinton à Donald Trump, de Marco Rubio à Chuck Schumer», a mentionné la représentante républicaine de Floride, Anna Paulina Luna.
Le sentiment est partagé par des collègues comme le représentant démocrate Mike Garcia de Californie.
«Je suis ici depuis seulement sept mois, mais c'est de loin la conversation la plus bipartisane que j'ai vue se dérouler au Congrès», a déclaré M. Garcia vers la fin de l'audience. «Je pense qu'un sujet de cette importance, en ce qui concerne notre sécurité nationale, en ce qui concerne les informations que nous essayons de rassembler pour le public américain, rassemble les gens et je pense que c'est vraiment formidable à voir.»
Avec des informations de l'Associated Press et de CNN