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Une décision qui était inévitable, selon l'administration.
Devant une infestation sans précédent de l'agrile du frêne, la Ville de Saint-Jean abattra tous les frênes de son domaine public d'ici la fin de 2024. Il semble que l'insecte a développé une résistance aux produits appliqués: une décision qui était inévitable, selon l'administration.
Présent au Québec depuis 1998, l’agrile du frêne est un parasite qui cause d’énormes dommages et peut tuer un arbre mature en aussi peu que trois ans.
En 2013, les biologistes ont remarqué un premier foyer d’infestation à Saint-Jean-sur-Richelieu, une situation qui a rapidement dégénéré.
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Malgré des traitements au biopesticide TreeAzin et de l'abattage préventif, 766 des 1118 frênes qu'on retrouve sur le territoire affichent un taux de dépérissement élevé, selon les relevés de l'administration.
Plusieurs de ces arbres se trouvent au Centre de plein air Ronald Beauregard: il faudra donc compenser par d'autres essences dès l'automne.
Pour compenser la perte des frênes, un total de 1500 arbres seront plantés par le Service des travaux publics d’ici 2024.
Catherine Boudreau est chef de division Parcs et espaces verts au Service des travaux publics à Saint-Jean.
Dès cet été, les employés de la Ville doivent déjà abattre près de 600 arbres, puisque leurs branches sont friables et dangereuses pour la sécurité.
Plusieurs villes du Québec ont aussi dû abattre des frênes par le passé en raison d'infestations d'agrile, c'est le cas de Sherbrooke, Trois-Rivières et Gatineau
Les citoyens qui désirent plus d’information sur l’agrile du frêne peuvent s’informer en visitant le www.sjsr.ca/agrile.
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