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Une région de la Moldavie, la Transnistrie, a été victime d’attaques. La Russie a coupé les vivres en gaz à la Pologne et la Bulgarie. Est-ce un simple avertissement ou un présage d’un élargissement du conflit à l’extérieur du territoire ukrainien?
Mercredi marquait le 64e jour de guerre en Ukraine, soit plus de deux mois de bombardements, de morts, de répliques et de sanctions. Dans les derniers jours, une région de la Moldavie, la Transnistrie, a été victime d’attaques. La Russie a aussi coupé les vivres en gaz à la Pologne et la Bulgarie.
Est-ce un simple avertissement ou un présage d’un élargissement du conflit à l’extérieur du territoire ukrainien?
Pour les dernières nouvelles sur la guerre entre la Russie et l'Ukraine, voyez le dossier Noovo Info.
Michel Bherer a discuté de la question mercredi au bulletin Noovo Le Fil 22 avec Pierre Jolicoeur, vice-recteur à la recherche au Collège militaire royal.
L’attaque de deux puissantes antennes radio sur le territoire de la Moldavie inquiète. Pierre Joliceur affirme que pour l’instant l’auteur de l’attaque n’a pas été identifié, mais si le geste venait de la Russie, «il s’agirait de sabotage pour se donner un prétexte pour intervenir sur ce territoire».
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La Transnistrie existe sous forme d’un État de facto. Ce terme définit un État non reconnu, mais qui dispose de la plupart de ses autres attributs, dont le territoire, l’armée, la population et l’administration. De fait, seule la reconnaissance internationale lui manque véritablement.
Selon M. Jolicieur, la Russie est passée maître dans la manipulation de ce genre de territoire. «C’est d’ailleurs le prétexte qu’elle a utilisé pour entamer sa guerre en Ukraine en février», précise-t-il.
Voyez et écoutez l’entrevue complète de Pierre Jolicoeur dans la vidéo.