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La plateforme X a bloqué lundi certaines recherches sur Taylor Swift dans la foulée des fausses images pornographiques de la chanteuse qui ont circulé en ligne la semaine dernière sur le réseau social.
La plateforme X a bloqué lundi certaines recherches sur Taylor Swift dans la foulée des fausses images pornographiques de la chanteuse qui ont circulé en ligne la semaine dernière sur le réseau social.
Ces images sont en réalité des «deepfakes».
«Ce sont des images ou des sons qui vont être manipulés par l’intelligence artificielle, qui vont permettre de superposer des fichiers, comme dans le cas actuel, une image pornographique sur laquelle on va mettre des visages de gens qui ne l’ont jamais fait», explique la chercheuse en cybersécurité Andréanne Bergeron.
Voyez l’entrevue de la chercheuse avec Marie-Christine Bergeron dans la vidéo liée à l’article.
Mme Bergeron se dit en accord avec la décision d’Elon Musk de bloquer les recherches sur Taylor Swift. «C’est une décision qui est radicale et qui n’est pas parfaite, mais qui démontre au moins la bonne foi de la plateforme de ne pas vouloir être un vecteur d’informations de ce genre», estime-t-elle.
Devant la désinformation générée par ce genre de manipulation en lien avec l’intelligence artificielle, Andréanne Bergeron est d’avis qu’il faudrait rendre responsables les réseaux sociaux.
Il revient également aux internautes de rester critiques face aux informations circulant sur Internet, rappelle Mme Bergeron. «Malheureusement, on sait que l’information n’est pas toujours véridique, donc il faut vérifier les sources et adopter la pensée critique quand on voit ça», souligne-t-elle.
Il importe d’autant plus de demeurer vigilant, alors que ce genre de contenus pourrait devenir de plus en plus courant au fil des ans.
Pour l’entrevue intégrale, voyez la vidéo.