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Le coup d'oeil de Sylvain Charlebois, expert en agroalimentaire, sur les tendances 2024 en matière de choix des aliments, dont la technologie, l'environnement et la santé.
Un récent rapport de Nourish Food Marketing dévoile que la technologie, la durabilité et la santé seraient des critères importants pour les consommateurs dans le choix de leurs aliments en 2024. Michel Bherer, animateur du Noovo Info 22, a fait un survol lundi de ces tendances avec Sylvain Charlebois, professeur et directeur du Laboratoire de sciences analytiques en agroalimentaire à l’Université Dalhousie à Halifax, lors du segment «Ça compte».
Parmi les tendances alimentaires de 2024, certains seront surpris de voir l’intelligence artificielle (IA).
Sylvain Charlebois confirme que l’IA influence la filière agroalimentaire, les magasins et le détail.
« Je pense qu’on va utiliser l’intelligence artificielle de plus en plus pour mieux magasiner. Par exemple, offrir des menus ou des recettes selon ce qui est en vente cette semaine, question de nous aider à épargner davantage», explique-t-il.
L’impact environnemental des produits consommés figure aussi parmi les enjeux présents chez les consommateurs en 2024, malgré l’inflation.
«Généralement, lorsque les prix augmentent, les gens s’inquiètent moins des changements climatiques», fait savoir M. Charlebois.
«Toutefois, malgré la hausse du coût de la vie, les gens sont préoccupés par les changements climatiques et l’industrie devra se préoccuper de ça», ajoute-t-il.
L’une des tendances 2024 pour l’alimentation serait les choix «faibles en apport calorique».
«L’effet Ozempic» - un médicament utilisé pour la perte de poids – aura un impact significatif dans l’industrie agroalimentaire.
« On voit de plus en plus de gens utiliser les médicaments pour perdre du poids, donc les gens mangent différemment et ils mangent moins. L’action de plusieurs entreprises a baissé en raison de cet effet-là et on s’attend à ce que ce «momentum» continue en 2024.
«Ça offre un portrait de ce qui s’en vient. Ça nous donne un aperçu de ce qui se passe dans l’industrie et pour les consommateurs, nous avons une idée de ce qui pourrait arriver dans les prochains mois», croit Sylvain Charlebois.
La lecture de ce type de rapport est donc une façon pour l’industrie et les consommateurs de se préparer – financièrement notamment – à de possibles changements au sein de l’industrie alimentaire.
Voyez l'intervention complète de Sylvain Charlebois, professeur et directeur du Laboratoire de sciences analytiques en agroalimentaire à l’Université Dalhousie à Halifax, lors du segment «Ça compte» du bulletin de lundi du Noovo Info 22 avec Michel Bherer dans la vidéo ci-haut.