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Avion renversé à Toronto: voici ce qui a pu se passer, selon un pilote

Vents intenses, piste en mauvais état... Un cocktail dangereux.

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Noovo Info
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Comment un avion a-t-il pu se renverser sur son toit? Seule l’enquête du Bureau de la sécurité des transports du Canada (BST) déclenchée après les événements survenus lundi à l’aéroport Pearson de Toronto le dira, mais il est probable que les conditions météorologiques en soient à la source, selon un commandant de bord.

L’Ontario et le Québec sortent de tempêtes de neige majeures. «Ce qui me frappe sur les images… on le voit: il y a beaucoup de neige sur la piste», a constaté le pilote Dominic Daoust. «C’était mélangé à de forts vents, probablement de travers.»

Vent de travers, définition: Vent soufflant dans une direction perpendiculaire à celle du mouvement d'un aéronef. Un vent de travers peut conduire à une déviation latérale de trajectoire d'un aéronef et obliger le pilote à modifier son cap pour rester sur sa route et compenser ainsi sa dérive. Il peut également obliger le pilote à agir sur la commande des gouvernes pour contrer la déviation latérale de trajectoire au sol. Source: OQLF

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Ce cocktail dangereux de vents intenses mêlés au mauvais état de la chaussée pourrait avoir provoqué une sortie de piste, après quoi l’avion se serait renversé, comme on le voit sur les images.

«C’est rare, des avions qui se retrouvent à l’envers, mais des sorties de piste ne sont pas si exceptionnelles», a noté le commandant Daoust dans un entretien avec Noovo Info et CTV News, peu de temps après les événements.

À ce moment, il était d’ailleurs beaucoup trop tôt pour tirer des conclusions à propos des décisions et manœuvres des pilotes, selon M. Daoust, qui rappelle que «mère Nature nous réserve toujours des surprises».

«Je suis certain à 110% que les pilotes n’auraient pas essayé d’atterrir au détriment des limites de leur appareil», assure l’expert. M. Daoust dit n’avoir jamais piloté de CRJ900 de Bombardier comme celui impliqué dans l’accident à Toronto, mais donne pour exemple qu’un appareil capable d’atterrir dans des rafales de 50 km/h sur une piste sèche verra sa performance réduite à environ 35 km/h sur une piste mouillée ou glacée.

«Parfois, il y a des rafales surprenantes qui peuvent mener à des problèmes», dit-il.

M. Daoust avance d’ailleurs que Delta Airlines, la compagnie aérienne opératrice de l’avion qui s’est renversé lundi, est reconnue pour sa fiabilité en matière de sécurité. Cette entreprise américaine a vécu huit événements d’écrasement significatifs depuis 1973 avant l’événement torontois, selon AirSafe.com.

Avion renversé à Toronto le 17 février 2025 : les données

  • Blessés: au moins 15 (dernière mise à jour: 17h)
  • Type d’appareil et nombre d’années en fonction: CRJ900 de Bombardier, 16 ans
  • Opérateur : Delta Airlines
  • Provenance : Minneapolis-St. Paul (MSP)
  • Destination : Pearson Toronto (YYZ)

Sources: FlightRadar et FL360

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