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C’est pourtant ce que propose le Centre de traitement des dépendances Le Rucher, qui invitent les Québécois à remplacer leurs différentes dépendances en habitudes plus saines.
Parmi les exemples proposés, il est conseillé d’arrêter de consommer le café le matin, de cesser de regarder son téléphone cellulaire avant d’aller se coucher et de réduire sa surconsommation.
«Ce nouveau défi se met dans la peau d’une personne avec une réelle problématique de dépendance, qui nuit constamment à sa vie», a expliqué la directrice générale du Rucher, Valérie Hourdeaux.
Mais réussir le défi ne se fait pas en un claquement de doigts: il est conseillé de remplacer cette dépendance par quelque chose, indique Mme Hourdeaux.
Lors d’un entretien avec Noovo Info jeudi, la professeur adjointe en science de la consommation à l’Université Laval, Maryse Côté-Hamel, mentionne que boire du café fait partie du rituel matinal de plusieurs Québécois.
«L’individu va avoir l’impression qu’il lui manque quelque chose. Donc, on peut être en mesure de le remplacer par une tisane», a-t-elle lancé.
Venir à bout d’une dépendance relève du possible. Pascale Boudreault dit en être la preuve vivante. La cofondatrice des breuvages naturels Özer a confié à Noovo Info qu’elle a dû longuement lutter contre de gros problèmes de dépendance avec l’alcool, la cigarette et le cannabis. «Tout ça, mêlé à des troubles alimentaires, de 9 à 27 ans», s'est-elle souvenue.
Comment a-t-elle réussi à régler tous ses problèmes de dépendance? En s’attaquant à une dépendance à la fois. «Il n’a pas fallu que j’arrête tout en même temps, parce que je rechutais», a-t-elle avoué.
«Renoncer à tout au même moment peut être très lourd pour l’individu, surtout si on n’a pas remplacé ces habitudes par quelque chose de plus positif», a renchéri Mme Côté-Hamel.
Voyez le reportage de Raquel Fletcher dans la vidéo.