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Ce sont les résultats d'une étude de l’Université de Sherbrooke menée par la Dre Mélissa Généreux.
Le professeur à l’école de travail social de l’Université de Sherbrooke Philippe Roy était de passage au bulletin Noovo Le Fil Estrie animé par Jean-Simon Bui pour discuter de cette étude.
Le professeur s'est dit surpris par ces résultats. «Ça nous a pris de court un peu. En fait, on savait que pendant la pandémie la violence conjugale avait augmenté, mais on ne savait pas dans quelle ampleur et pour quel groupe, explique-t-il Quand on a pris connaissance de ces résultats, ça a été une surprise pour l'équipe de recherche, mais en même temps, ça ne l'était pas pour les organismes communautaires qui interviennent auprès des hommes.»
En effet, M. Roy souligne que les organismes communautaires ont remarqué que de plus en plus d'hommes consultaient et que la violence conjugale subie faisait partie du problème. L'étude de l'Université de Sherbrooke vient donc confirmer des observations faites sur le terrain.
L'étude a mesuré la violence conjugale selon plusieurs paramètres. Ceux-ci comportaient notamment les agressions physiques, le fait de recevoir des insultes ou de se faire parler avec mépris ou se faire menacer de violence physique. Le rapport relève également que les hommes qui vivent de la violence conjugale sont trois fois plus à risque de développer une dépression et des idées suicidaires.