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La candidate caquiste avait pourtant affirmé dans une vidéo que le Québec était «dans une crise du logement présentement et une pénurie de logements» en vue des élections municipales de 2021.
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Questionnée à ce sujet, l’ancienne conseillère municipale s’est défendue auprès du journaliste Étienne Fortin-Gauthier.
«J’aimerais voir à quoi vous faites référence. Ce que je reconnais, c’est qu’il y a une pénurie de logements abordables à Montréal. C’est ce que la CAQ croit également, alors on va travailler là-dessus», a répliqué Mme Boivin-Roy avant de quitter l’entrevue.
«Quand on dit qu'on est au-dessus de 3% (d’inoccupation), la situation du logement est en équilibre. Quand on est entre 1% et 3%, on est en pénurie. Quand on est en dessous de 1%, on est en crise», selon la candidate caquiste. À Montréal, le taux d'inoccupation est d'environ 3%.
Bien que plusieurs locataires aient été frappés de plein fouet par la crise du logement au cours des derniers mois, ce phénomène ne semble pas occuper beaucoup de place dans la campagne électorale.
Pour la toute première fois, la crise du logement a été abordée, alors que des candidats ont débattu de ce sujet, mardi, et ont fait des promesses afin de répondre aux besoins des Québécois.
«Dans Mercier-Hochalaga-Maisonneuve, il y a beaucoup de besoins. Si j’ai le privilège de pouvoir représenter les citoyens à partir du 3 octobre, ça me fera plaisir de m’assoir avec vous», a soutenu Mme Boivin-Roy.
Une réponse qui n’a pas semblé charmer le bénévole d’un groupe de locataires d’Hochelaga-Maisonneuve, Alfred Pagé, présent au débat.
«Il y a un manque de convictions dans tout ce qui a été dit. Les gens sont encore et toujours dans la rue. On a des gens qui souffrent. Il y a des gens qui font face à la rénoviction, des gens qui se font évincer», a-t-il lancé.
De son côté, la porte-parole du FRAPRU Véronique Laflamme se dit déçue des engagements, qu’elle qualifie d’insuffisants.
«La CAQ, c’est le parti en avance dans les sondages et à moins d’un revirement majeur, va former le prochain gouvernement. La CAQ est le parti qui a les engagements les plus faibles en ce moment en matière de logement social. Et tout ce qu’on nous propose, je trouve que c’est indécent», fustige-t-elle.