Début du contenu principal.
Rémi Aubin a travaillé près de trois quarts d’heure pour sortir son poisson de l’eau. C’est la première fois en plus de 40 ans de pêche que Rémi réussit à pêcher un flétan.
«J’avais de la difficulté à me concentrer tellement j’étais énervé! Et quand on l’a sorti de l’eau, c’était un moment de pure joie!» s’exclame l'amateur de pêche et président de Promotion Pêche dans un entretien avec Noovo Info.
Comme près de 1200 adeptes de pêche blanche, Rémi a levé la main pour participer à l’étude de Pêches et Océans Canada.
«Il n’y en pas, de l'information sur le flétan du Saguenay. Pour l’étudier, on prend un petit os dans son oreille qui s’appelle l’otolithe. […] L’année dernière, seulement un poisson a été pêché. Cette saison, on va avoir un meilleur échantillonnage pour faire nos analyses», affirme Pascal Sirois, titulaire de la chaire de recherche sur les espèces aquatiques exploitées de l’Université du Québec à Chicoutimi (UQAC).
Certains experts surnomment l’otolithe «la boîte noire» des flétans parce qu’il enregistre les mouvements, l’âge et une multitude d’autres renseignements qui sont précieux pour les chercheurs.
Rémi Aubin estime que, pour pêcher de façon responsable, il est important d’en connaître davantage sur ce poisson. Une chose est sûre, c’est qu’il aura participé à cette étude avec sa prise de jeudi.
Comme les amateurs de pêches inscrits à la pêche scientifique, Rémi a jusqu’au 12 mars pour pêcher le flétan.