Élu depuis les dernières élections en 2021, le conseiller municipal était en arrêt de travail depuis novembre dernier.
Lors d'un appel téléphonique avec Noovo Info, M. Plamondon a décrit un «climat malsain».
«Bien que je croyais que cette pause professionnelle me permettrait de revenir rapidement, il s’est avéré que les nombreuses attaques personnelles à mon égard ainsi que des questionnements harcelants venant d’anciens élus et candidats défaits los des élections partielles auront eu finalement raison de ma santé mentale et par le fait même de mon implication politique», a-t-il écrit dans sa lettre de démission.
Bien que sa lettre officielle de démission n’a pas été encore déposée, sa page Facebook n'est désormais plus accessible au public. D'ailleurs, la mairesse de Sainte-Brigitte-de-Laval, France Fortier, a décliné la demande d’entrevue de Noovo Info.
Le départ de Guillaume Plamondon s'ajoute à la liste d'élus municipaux qui se sont retirés de la vie politique pour diverses raisons. Il s’agit d’une tendance à la hausse à travers la province. Presque 10% des élus municipaux ont quitté à la mi-mandat, selon les données d’Élections Québec.
Le président de la Fédération québécoise des municipalités, Jacques Demers, croit que cette problématique touche beaucoup de communautés. Il soutient aussi que c'est le résultat d’une baisse de civilité générale dans notre société.
D'ailleurs, le gouvernement du Québec a annoncé un investissement de 2 M$ en février dernier, visant à ajouter des accès directs à des services d’aide psychologique pour les élus municipaux.
Voyez le récapitulatif de Raquel Fletcher au bulletin Noovo Info Québec.