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L’accusé a incendié le logement de son ex-conjointe quelques jours à peine après être sorti de prison. Il avait purgé 33 jours pour un chef de voies de fait sur cette même femme. Le feu s’est propagé dans des rideaux à l’intérieur du logement, alors qu’une fenêtre était demeurée ouverte.
La victime, qui n’était pas présente en salle de cour, a écrit une lettre où elle décrit les conséquences sur sa santé mentale, les effets personnels qu’elle a perdus dans le feu et son insécurité causée par les événements.
Dans les aveux qu’il a faits, il n’a pas considéré la présence d’autres personnes dans le quadruplex. Par contre, forcément, aux heures où le crime a été commis, il y avait une chance qu’il y ait des personnes à l’intérieur», a souligné la procureure de la Couronne au dossier, Me Gaëlle Paradis.
La procureure a aussi rapporté qu’il existe un risque de récidive, selon le rapport présentenciel de l’accusé. Les gestes posés ont été motivés par la vengeance, selon elle, et plusieurs personnes ont été sinistrées en raison de ses gestes. Selon un rapport préparé par Hydro-Magog, les dégâts sur l’immeuble ont été évalués à 183 000$. En revanche, les aveux de l’accusé, sa collaboration avec les enquêteurs et les remords exprimés ont aussi été retenus comme facteurs atténuants.
«C’était un geste impulsif, quoi que très insouciant», a expliqué Me Paradis, en salle de cour.
La juge Claire Desgens a entériné la suggestion commune des deux parties sur la peine.