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Lors de l’assemblée annuelle des actionnaires ordinaires de la banque à Halifax, Scott Thomson indique qu’il était devenu évident que le Canada a trop longtemps laissé sa croissance et sa productivité stagner.
Le président et chef de la direction de la Banque Scotia affirme mardi que le Canada a besoin d’un programme axé sur la croissance, alors que le pays se trouve à la croisée des chemins.
Lors de l’assemblée annuelle des actionnaires ordinaires de la banque à Halifax, Scott Thomson indique qu’il était devenu évident que le Canada a trop longtemps laissé sa croissance et sa productivité stagner.
M. Thomson avance qu’il est temps de cesser de dépendre autant des relations extérieures que le Canada a peut-être tenues pour acquises, et de renforcer plutôt ses capacités nationales.
Tout en évitant de commenter directement les droits de douane américains et l’hostilité de l’administration Trump, M. Thomson précise que la banque n’a pas réagi de manière impulsive face à l’évolution des conditions macroéconomiques et qu’elle est restée fidèle à ses plans en cette période de volatilité.
Il appelle à la suppression des barrières commerciales intérieures au Canada et à une priorité accordée au développement des ressources, notamment les minéraux critiques, la potasse et, surtout, les exportations d’énergie.
Selon M. Thomson, pour assurer la croissance nécessaire, il faudra investir massivement dans les infrastructures, développer une main-d’œuvre qualifiée et trouver des gains d’efficacité dans la construction de nouveaux projets.
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