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Une hausse potentielle de la violence au Proche-Orient fait craindre le pire à des Canadiens d’origine libanaise, qui ont encore des parents là-bas.
La consultante en relations publiques libano-canadienne, Lamia Charlebois, explique que certaines personnes au Canada veulent se déplacer au Liban malgré tout afin de voir leurs proches «avant un drame». «C’est une nécessité, ce n’est pas un luxe.»
Le gouvernement canadien estime que 21 399 Canadiens sont présentement au Liban. Plusieurs hésitent à revenir en raison de la situation précaire. On craint que la situation bascule soudainement.
Aucun plan n’a été déployé pour l’instant afin de rapatrier des gens.
Selon le directeur de l’Observatoire sur le Moyen-Orient à la Chaire Raoul Dandurand, Sami Aoun, la situation est très délicate au Proche-Orient.
M. Aoun évoque la possibilité d’une guerre plutôt ouverte ou une intensification des hostilités en cour.
De son côté, Ottawa exhorte depuis des mois les Canadiens à quitter le Liban ou à ne pas s'y rendre. Mais des groupes de la diaspora libanaise affirment que nombre de Canadiens ont poursuivi leurs projets de voyage, notamment pour rendre visite à des proches.
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