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Il déplore que la majorité des locataires «harcelées par les nouveaux propriétaires» pour signer une cessation de bail soient des aînées.
«I[Les propriétaires] sont venus me voir à quatre reprises. La dernière fois qu'ils sont venus, c'était il y a 15 jours et je trouvais qu'ils étaient pas mal insistants» a confié Louise Patenaude, une résidente menacée d’éviction, lors du point de presse de QS.
«Ça ne devrait pas exister au Québec. La génération dont fait partie Mme Patenaude et les autres [les résidentes], c’est la génération qui a construit le Québec», a déclaré M. Nadeau-Dubois.
«Ce sont des femmes qui ont travaillé toute leur vie honnêtement et elles méritent une retraite paisible, elles méritent de vieillir à la maison, dans leur appartement.»
«Le harcèlement était pas mal là: "Vous allez voir lorsqu’on va faire couper l’eau et l’électricité, ce ne sera pas drôle Mme Patenaude. À l‘âge que vous êtes rendu, pourquoi ne signez-vous pas tout de suite?"» a rapporté l'une des résidentes.
«Nous sommes devant un propriétaire qui veut faire une passe d’argent sur le dos de ces personnes-là qui sont extrêmement vulnérables», a pour sa part déploré Christine Labrie, députée solidaire de Sherbrooke.
Mme Labrie a souligné que ces résidents du boulevard Fortin paient en moyenne 600 $ par mois pour leur loyer.
«S’ils signent cette résiliation de bail, ils vont devoir se reloger et ça va leur coûter 1000 $, 1200 $, 1300 $ par mois! Ça va engendrer des sacrifices énormes sur leur qualité de vie et ça peut même les conduire à la rue», estime-t-elle.
«Nous sommes ici pour nous battre avec ces hommes et ces femmes qui veulent faire respecter leur droit», a conclu Mme Labrie.
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