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Atteint du trouble du spectre de l’autisme, Olivier — son fils de 5 ans — a besoin de Mishka, un chien d'assistance qui l'aide à surmonter ses crises au quotidien.
«C’est nécessaire pour lui. Il a besoin de ce chien», a raconté sa mère à Noovo Info. «Depuis que Mishka est arrivé à la maison, j’ai moins de deux désorganisations par semaine.»
Pendant sa recherche de logement, la mère de famille a fait face à de nombreux refus. «Dès que j’ai dit que j’ai un chien, on me dit: "désolé, on n’accepte pas les chiens», a-t-elle raconté. «C'est vraiment à la discrétion du propriétaire.»
En attendant de trouver un toit, Mme Leblanc a été contrainte de retourner vivre temporairement chez sa mère. «Je ne suis pas à la rue, mais je sais qu’éventuellement je vais le devenir», a-t-elle avoué.
D'ailleurs, tout comme les humains, les animaux sont aussi victimes de la crise du logement. Au cours des sept jours suivant la période des déménagements, la SPCA de Montréal a accueilli plus de 150 animaux de compagnie. C'est une hausse de 10% comparativement à pareille date l’an passé. De ce nombre, 37 ont été abandonnés par leur propriétaire en raison d’un déménagement.
Avec ce cri du coeur, Mme Leblanc espère donc trouver un logement «confortable» et abordable pouvant accueillir sa famille et leur chien. «Je ne demande pas un logement luxueux ou rénové», a-t-elle dit.
«Je veux juste vivre mon indépendance avec mes enfants. Je veux leur offrir le meilleur», a-t-elle confié à Noovo Info.
Voyez le reportage de Marika Simard dans la vidéo ci-contre.