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Au Saguenay-Lac-Saint-Jean, la drag queen Karine O'Kay doit lire un conte à la bibliothèque de Jonquière, le 25 mai. Là-bas aussi, ça fait réagir.
Cette pétition, «c’est clairement, clairement pour avoir du capital politique, relève-t-il. C’est d’aller chercher quelque chose qui bouge aux États-Unis. C’est certainement le nouveau trip de tous les complotistes qui n’ont plus à chialer sur les masques ou les vaccins.»
Selon M. Boily, ce coup d’éclat d’Éric Duhaime a fonctionné, puisque sa pétition défraie les manchettes depuis sa mise en ligne.
Marc Boily, alias Karine O’Kay, était de passage au bulletin Noovo Le Fil Week-end animé par Meeker Guerrier afin de faire le point sur cette polémique.
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Malheureusement, cette «popularité» a provoqué une vague de propos haineux pour les drag queens. «Je n’ai reçu autant de propos aussi violents de ma vie», témoigne Marc Boily. Il affirme que c’est «le jour et la nuit» depuis la parution de la pétition.
Pourtant, celui qui personnifie Karine O’Kay souligne qu’il n’y a aucune ressemblance entre une heure du conte ou une prestation dans un bar. «Les gens qui sont très offusqués le sont à propos de l’idée qu’ils se font de notre métier, estime-t-il. Par des images très précises qu’ils ont déjà vues. Ils n’ont pas tort, il y a des drag queens qui font des numéros très trash dans des bars. Mais il y a autant de drag queens que de gens qui en font.»
Marc Boily ajoute qu’il n’y a pas lieu de croire que les drag queens tentent de convaincre quiconque de devenir des drag queens ou transgenre. «Je n’ai personne à convaincre. Et moins il y en a dans ma région, plus je suis content. Je ne veux pas de concurrence, je n’ai pas d’intérêt du tout de convaincre des gens de faire ce que je fais», lance-t-il à la blague.
De plus, les heures du conte bénéficient d’un certain encadrement, alors que les contes lus par les drag queens sont choisis par le ministère de l’Éducation et par les bibliothèques.
Pour l’entrevue intégrale, visionnez la vidéo liée à l’article.