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En raison du manque d’infirmières sur le territoire, des mesures temporaires ont dû être mises en place afin de répondre «à un certain épuisement», a expliqué le néphrologue Georges Ouellet, médecin spécialisé en maladies rénales.
«On a sélectionné les patients en mesure de tolérer une durée écourtée», a-t-il rassuré.
Les horaires ont également été modifiés pour que les infirmières puissent «donner des traitements de façon sécuritaire», ont mentionné les infirmières de Maisonneuve-Rosemont, Julie Ménard et Cynthia Lapierre.
Au total, 4100 infirmières sont présentement actives au CIUSSS de l'Est-de-l'Île-de-Montréal, mais 552 sont invalides au travail en ce moment.
Bien que ces mesures soient temporaires, il s’agit d’une situation qui inquiète grandement la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec (FIQ), qui affirme que le problème est plus profond.
«Ce sont toujours les services les plus névralgiques qui souffrent de cette pénurie. Et ce sont des services importants pour la survie des patients», a déploré le président de la FIQ, Denis Cloutier.
Lors d’un entretien avec Noovo Info, M. Cloutier montre du doigt les décisions du gouvernement Legault d’ouvrir trop de postes avec des conditions enviables, alors que les besoins sont de soir et dans les urgences.
«Des postes vacants, ça ne soigne personne», a-t-il martelé.
Parmi les patients transférés, 12 ont été redirigés vers le CHUM, deux transferts vers Laval, un vers Verdun et un autre vers l’hôpital Charles-Le Moyne.
Voyez le reportage de Véronique Dubé dans la vidéo.