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Bien que ce soit une «situation exceptionnelle», cela n'a pas empêché plusieurs Montréalais de sortir. Et certains ont quand même ressenti quelques effets.
«J’étais malade avec la COVID-19 dans les deux dernières semaines. Alors pour moi, l’air était terrible pour mes poumons», a raconté un homme.
«On a passé quelques heures dehors, mais ce n’était pas agréable», a raconté une jeune mère avec son mari, qui étaient préoccupés par la situation dimanche.
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«C’est sur que je n’étais pas à 100% [...] je toussais un petit peu plus après ma course. À long terme, c’est néfaste pour la santé, mais je n’ai pas arrêté ma vie juste à cause d’un smog d’une à deux journées», a confié un coureur.
Selon la Dre Chérine Zaïm, spécialiste en santé publique et médecine préventive de la direction régionale de Santé publique de Montréal, les personnes en bonne santé touchées par le smog vont plus avoir des symptômes légers.
«Nos épisodes aigus de smog durent une à deux journées. Ils ne vont pas avoir de conséquences à long terme sur le corps donc ça va être vraiment plus des symptômes d’irritations, de la toux, le nez qui pique etc», a-t-elle expliqué.
Avec les réchauffements climatiques, on pourrait voir de plus en plus d'épisodes de feux de forêt et donc plus de journées de smog dans la province. Et, certains sont déjà inquiets.
«C’est problématique. Dans le futur, ça sera pire», a renchéri un père de famille.
«Est-ce que je peux rester s’il y a toujours le problème? J’espère que le gouvernement va pouvoir faire des choses pour aider l’environnement avant qu’il ne soit trop tard», a lancé un autre Montréalais.
Voyez le reportage d'Emmanuel Leroux-Nega ci-contre.