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Depuis le temps des Fêtes, la situation s’est même aggravée, de dire le porte-parole d’Urgences-Santé, Stéphane Smith. Les paramédics (ou, si vous préférez, les ambulanciers) ne sont pas différents des autres corps d’emploi; Omicron a aussi frappé au sein des troupes et causé bien des dégâts dans un secteur d’emploi déjà fragilisé.
«Alors là, c’est une roue qui tourne. On demande plus de temps supplémentaire. Nos paramédics sont déjà fatigués de la COVID. […] Souvent, on va couper les pauses repas ou ils vont finir en retard. Tout cela vient engendrer beaucoup de stress sur eux.»
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Ce sont habituellement 90 ambulances qui sillonnent le territoire. Le weekend dernier, au moins 20 véhicules sont restés stationnés, fautes d’équipes pour les utiliser. Une donnée qui se répercute, vous l’aurez compris, sur les temps d’attente. «On doit se concentrer sur les urgences», rappelle M. Smith.
Les appels seront bien entendus priorisés et réévalués selon l’évolution de l’état du patient, mais l’attente peut être difficile à évaluer.
Voyez l’entrevue complète qu’a accordée Stéphane Smith à notre collègue Noémi Mercier.