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La situation est particulièrement difficile en ce moment alors que le Centre hospitalier universitaire (CHU) de Québec manque de personnel et que les cinq salles d'urgence débordent.
Le Centre hospitalier universitaire a dû mettre en place des mesures exceptionnelles, alors qu’il demande maintenant aux employés qui ont la COVID-19 de revenir au travail, si leur santé le permet.
Sans compter les membres du personnel en vacances, 416 employés sont tenus à l’écart de leur lieu de travail puisqu’ils ont contracté la COVID.
Le directeur des services professionnels et des affaires médicales du CHU, le Dr Stéphane Bergeron, était de passage au bulletin Noovo Le Fil Québec afin de faire le point en compagnie de l’animatrice Lisa-Marie Blais.
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Le Dr Bergeron doit demander à des employés malades de revenir au travail puisque le CHU se retrouve en «compromission importante et persistante de soins».
«C’est-à-dire que pour pouvoir assurer notre mission, pour recevoir les gens à soigner, actuellement, dans l’ensemble de nos unités, on doit demander à nos employés actuels de faire énormément de temps supplémentaire, précise-t-il. La situation de la 7e vague, effectivement, on accumule le nombre de cas COVID dans nos hôpitaux et chez nos employés.»
C’est pourquoi des employés positifs à la COVID-19 aptes à retourner au travail peuvent venir prêter main-forte. «Cependant, ceci est encadré, indique le Dr Bergeron. On ne mettra pas ces employés auprès de n’importe quel patient. Il y a des unités qu’on appelle ‘’sanctuaires’’, en cancérologie, par exemple, où ces retours ne sont pas autorisés.»
Pour visionner l’entrevue intégrale, consultez la vidéo ci-contre.
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