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Accompagné de son épouse, M. Poilievre a réitéré que les «priorités de Justin Trudeau» était d’«augmenter les taxes et les impôts des Canadiens».
Le conservateur a souligné que les politiques «inflationnistes» avaient forcé la Banque du Canada à augmenter le taux directeur «plus rapidement que dans toute l’histoire du pays».
M. Poilievre a aussi raillé la démarche du chef bloquiste Yves-François Blanchet, qui s’est envolé mardi afin d’aller discuter de la question d’indépendance en Catalogne.
M. Poilièvre est revenu à la charge lors du point de presse en mentionnant que seul le PCC «représentait les intérêts» des gens de la ville de Québec.
«Le Bloc et les libéraux sont en guerre contre la voiture», a-t-il lancé. «Ils veulent augmenter les taxes sur l’épicerie et l’essence […] Nous sommes les seuls qui respectent les automobilistes».
En mai dernier, Pierre Poilievre avait pourfendu Justin Trudeau en l'accusant d'avoir «tué le troisième lien» lors de son refus de fiancer l'ancienne mouture du projet du gouvernement Legault, qui incluait à l'époque, un réseau autoroutier.
Le chef conservateur a déjà dit qu'il refuserait de financer un projet de troisième lien qui exclut les voitures.
M. Poilievre a aussi été interrogé sur les dépassements de coûts prévus pour le projet de tramway.
Ottawa, qui avait promis d'assumer 40 % de la facture de ce projet, a récemment donné l'assurance que cette proportion serait maintenue même en incluant les éventuels dépassements de coûts.
La facture initiale du projet devait se situer autour de 3,3 milliards $, puis la somme de 3,9 milliards $ a été avancée et celle-ci serait maintenant amplement dépassée, bien que la nouvelle évaluation remise par le maire Bruno Marchand au gouvernement Legault n'ait pas encore été rendue publique. M. Marchand a toutefois reconnu que la facture dépassera les 4 milliards $.
Pour Pierre Poilievre, «le fédéral ne devrait pas payer les dépassements de coûts. Zéro», a-t-il tranché. Il a soutenu que, comme premier ministre, il allait livrer des projets avec des budgets fermes et n'ajouterait pas des milliards de dollars «pour les projets mal gérés par des politiciens incompétents».
Les conservateurs seront réunis du 7 au 9 septembre dans la Vieille Capitale pour ce que leur chef qualifie de «congrès du gros bon sens». Les thèmes abordés seront ceux qui sont chers au chef, notamment l'élimination de la taxe carbone, réduire les impôts et s'assurer que les récidivistes violents demeurent derrière les barreaux
Avec des informations de Pierre Saint-Arnaud pour la Presse canadienne