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Et les organismes écologistes du Québec veulent faire entendre haut et fort leur message aux dirigeants mondiaux et locaux.
Anaïs Elboujdaini s’est penchée sur ce sommet qui risque d’être historique. Voyez son intervention au bulletin Noovo Le Fil Week-end animé par Étienne Fortin-Gauthier.
Au total, ce sont 67 organismes qui seront réunis à cette 15e Conférence des Parties (COP15). Ce groupe sera des plus hétérogènes, alors qu’on y retrouve à la fois des organismes environnementaux comme Équiterre, mais aussi des groupes de jeunes et de médecins pro-environnement.
Ceux-ci se rangent derrière quatre objectifs principaux de la COP15, dont celui de sensibiliser le public aux enjeux touchant à la préservation de la biodiversité. Ils demandent également aux gouvernements de faire leur juste part dans ce combat.
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«On ne pourra pas régler ça à Montréal juste en une discussion, souligne le directeur général de la Société pour la nature et les parcs (SNAP Québec), Alain Branchaud. L’objectif de cette conférence est aussi de lancer un grand appel pour qu’on poursuive le dialogue sur les causes sous-jacentes au cours des prochaines années.»
M. Branchaud précise par exemple vouloir trouver des alternatives à «un système économique en croissance continue qui détruit la planète».
La grande conférence sur la biodiversité permettra également à la société civile de participer à certaines négociations. Un espace d’échanges sera ainsi aménagé entre l’Université du Québec à Montréal et la Maison du développement durable, dans le centre-ville.
La COP15 devait originellement se dérouler en Chine, mais a été annulée à la toute dernière minute.
Pour le reportage intégral, visionnez la vidéo.