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De passage mardi dans la Vieille Capitale afin de rendre visite au bureau de chantier du groupe Trudel et à l'entreprise Multi Métal, M. Poilievre a assuré lors d’un entretien avec Noovo Info qu’un gouvernement conservateur sera en mesure de réduire la hausse drastique du coût de la vie pour «que le travail redevienne payant».
Promettant la construction de logements abordables et la «fin de la bureaucratie», le chef conservateur a réitéré que les responsables de la crise du logement et de «la pire inflation depuis 40 ans» sont tout simplement les politiques économiques de Justin Trudeau «appuyées par le BQ». Des politiques qui ont également «doublé le coût des loyers et des hypothèques», a-t-il déploré.
M. Poilievre a affirmé que le groupe Trudel, travaillant sur un projet de logements abordables, est ralenti considérablement par le gouvernement libéral.
Le président-fondateur et chef de la direction du groupe Trudel, William Trudel, mentionne qu'une parcelle de terrain est réservée à la place Fleur de lys afin d'y construire 250 logements sociaux.
«Ça fait des années qu'on est prêt à construire», a-t-il révélé.
Voyez le reportage de Laurence Royer dans la vidéo ci-dessous:
Reconnaissant l’importance du transport en commun, M. Poilievre dénonce toutefois les mesures du Bloc et des libéraux et compte mettre fin à cette «guerre contre l’auto». À ses yeux, il est crucial que les gens des régions puissent se déplacer par le biais des autoroutes et des ponts.
«Le Bloc et les libéraux pensent qu’on peut jeter nos camions dans le fleuve Saint-Laurent et que tout le monde peut prendre le transport en commun», a-t-il vivement critiqué.
La construction d’un troisième lien Québec-Lévis est donc essentielle, croit le politicien de 44 ans. Questionné sur le dossier, le chef du PCC dit attendre un plan chiffré de Québec et des municipalités afin de lancer un projet de construction, qui saura servir les gens des régions.
«Un gouvernement conservateur fera en sorte que les gens des régions auront leur juste part des fonds pour des ponts et des autoroutes», a-t-il lancé.
M. Poilievre a montré du doigt l’inaction du gouvernement Trudeau dans le dossier du pont de Québec.
«Il faut régler le problème, ça fait plus de 10 ans que Justin Trudeau a promis de régler le problème. Il faut que ça bouge, je ne sais pas pourquoi ça prend autant de temps pour des projets aussi simples.»
Au lendemain des caucus de l’Iowa qui ont lancé la course à l’investiture du Parti républicain aux États-Unis avec une victoire écrasante de Donald Trump, M. Poilievre ne croit pas que ce qui se déroule aux États-Unis aura un impact sur le Canada.
«Trump peut-il payer vos loyers et votre épicerie? Non. Moi je veux un pays qui vous offre un plus gros chèque de paie», a-t-il répliqué.
Avec une montée de l’extrême droite aux États-Unis, M. Poilievre a tenu à rassurer les Canadiennes, affirmant qu’un gouvernement conservateur ne rouvrira pas le débat sur l’avortement.
«On ne va pas changer les lois ni les règles là-dessus, point final.»
Prenant la balle au bond, M. Poilievre a réitéré que s’il avait à créer un nouveau parti politique aujourd’hui, ce dernier porterait le nom du «Parti mêlez-vous de vos affaires».
«Il ne faut pas s’ingérer dans la vie des gens, qui peuvent prendre leurs propres décisions avec leur argent, leur sexualité et leurs opinions. Je veux plus de libertés personnelles. Je ne suis pas ici pour gérer votre vie», a-t-il conclu.
Voyez l’entrevue entre Lisa-Marie Blais et Pierre Poilievre dans la vidéo.