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Le Québec a perdu un artiste important, vendredi matin, alors que Jean Lapointe s’est éteint à l’âge de 86 ans. Mais pour sa famille, il s’agit d’une perte encore plus lourde.
Jean-Marie raconte que c’est grâce à son père s’il est capable d’«oser sa vulnérabilité».
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«J’étais tout jeune et j’ai vu mon père pleurer. Je l’ai vu pleurer en public aussi lorsqu’il était sur une scène et qu’il avait reçu énormément d’émotion de la part du public», a raconté son fils, en entrevue avec l’animatrice Marie-Christine Bergeron au bulletin Noovo Le Fil 17.
En plus de ces nombreux succès artistiques, Jean Lapointe était également connu pour son dévouement au combat contre la toxicomanie à travers la Fondation Jean Lapointe.
«J’ai vu des gens qui étaient touchés de voir un homme prendre de son temps dans le temps des fêtes pour faire un peu de bénévolat, pour encourager les alcooliques, les toxicomanes en thérapie – J’étais chanceux, j’étais avec lui», a rapporté Jean-Marie.
Plus jeune, Jean-Marie n’aimait pas son nom. Il utilisait plutôt le nom de son père, «Jean». En vieillissant, son père lui a suggéré d’utiliser son nom complet afin de se distinguer davantage et ainsi trouver son propre succès.
«Avec les années, quand j’ai fait moi-même ma carrière, mon cheminement, j’ai ma personnalité, mes talents à moi, j’ai fait ma place», a exprimé Jean-Marie. Et c’est exactement ce que son père lui souhaitait.
Voyez l’entrevue intégrale dans la vidéo.