Mais pour le président de la Centrale des syndicats du Québec (CSQ), Éric Gingras, il faudra passer de la parole à l’acte afin d’avancer dans les négociations.
«Ce n’est pas la première fois que le Conseil du Trésor nous dit des choses. Ils nous ont dit qu’ils voulaient régler le tout d’ici la fin juin, et je suis ici à la fin septembre à vous parler», a lancé d’emblée M. Gingras. La CSQ a par ailleurs affirmé qu’elle allait attendre que le Conseil du trésor réduise bel et bien ses demandes sectorielles avant d’emboiter le pas.
Le président de la CSQ a déploré le manque de communication du Conseil du trésor dans le dossier et ne souhaite pas écouter les priorités des syndicats. «Depuis une vingtaine de rencontres, on a peine à négocier. On a peu de réponses, voire pas de réponses…»
Bien qu’elle se dit prête à faire preuve de flexibilité dans certains dossiers afin de trouver un terrain d’entente, il n’en est pas question au niveau des demandes salariales, martèle M. Gingras.
«Ce qui est sur la table, ce n’est même pas une base de discussion», a affirmé M. Gingras, faisant référence à l’offre de Québec d’augmenter les salaires de 9% sur cinq ans.
«(Les travailleurs du secteur public), quand ils travaillent les soirs et les fins de semaine, ils se trouvent déjà flexibles. C’est un choix politique du gouvernement de bien traiter ses employés, qui donnent des services à la population.»
Voyez l’entrevue dans la vidéo.