C’est ce que révèle un sondage de Valeurs mobilières Desjardins auprès de l’Association des concessionnaires des véhicules de loisir du Québec (ACVLQ). Et les motoneiges sont parmi les véhicules de loisir les plus difficiles à vendre.
Les aléas de la météo et les saisons de plus en plus courtes pourraient y être pour quelque chose.
«L’activité est appelée à évoluer au courant des prochaines années», avance le président-directeur général de l’ACVLQ, Christian Caza. L’Association demeure toutefois confiante pour l’avenir. La survie de la motoneige doit passer par la pérennité des sentiers, poursuit M. Caza.
Le prix d’entrée continue toutefois d’être un frein pour plusieurs. Avant même de devoir régler ses droits de passage saisonnier, le prix d’une motoneige neuve peut facilement monter dans les 20 000 dollars.
«C’est sûr que ce n’est pas donné pour tout le monde. Il y a un marché usagé aussi chez les concessionnaires», rappelle le vice-président du Club de motoneige Harfang de l’Estrie, Marc Lachance.
M. Lachance est également d’avis que la diminution du nombre de jours de motoneige par hiver a un effet direct sur la popularité du sport, et par conséquent, l’accumulation des produits en concessionnaire. D’ailleurs, son club a enregistré une perte de 10% des membres pour la saison 2025.
En date du 15 janvier, la carte interactive de la Fédération des clubs de motoneigistes du Québec indiquait que les sentiers de l’Estrie étaient toujours partiellement ouverts.
Voyez le reportage d'Alex Sauro dans la vidéo.