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«Je pense que c'est très difficile au niveau de la gestion, surtout la gestion du personnel en ce moment [...] Je pense que c’est plus les employés qui ont le gros bout du bâton que les employeurs», explique-t-il en entrevue à Noovo Info.
La pandémie n’a également pas épargné le créateur québécois, qui indique que la reprise n’a pas été comme il désirait.
Des travaux annoncés sur la rue Saint-Paul ont finalement confirmé la décision de M. Gagnon. «Je n'ai pas envie d'entendre le marteau-piqueur, je n’ai pas envie que mes clients passent sur une passerelle.», poursuit-il.
À 63 ans, M. Gagnon croit qu’il est temps de penser à lui. «Après quatorze ans que je n'ai pas eu deux semaines de vacances en ligne, ça va me donner l'opportunité de le faire», conclut-il.
La boutique a été ouverte en 2010. M. Gagnon a dit lui-même que la pandémie de COVID-19 a été un passage difficile pour son atelier-boutique du Vieux-Montréal. Celui que le magazine Elle a déjà désigné comme «l’enfant terrible de la mode montréalaise» aura tenu sa promesse d’y travailler «plusieurs années encore».
Denis Gagnon, originaire d’Alma au Saguenay–Lac-Saint-Jean et produit du Collège LasSalle à Montréal, a lancé sa propre marque en 2000. Il est reconnu pour son style avant-gardiste et ses créations audacieuses, intégrant des matériaux innovants et des techniques de couture uniques. Gagnon est célèbre pour ses créations en cuir et en soie, ainsi que pour son utilisation distinctive de fermetures éclair comme élément décoratif.
En 2010, une rétrospective de son travail a été présentée au Musée des beaux-arts de Montréal. Denis Gagnon s’expose a souligné son influence et son apport à la mode canadienne.
En plus de ses collections, il a collaboré avec plusieurs grandes marques comme Lancôme et le joailler montréalais Birks, et a habillé de nombreuses célébrités.