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À Montréal, des jugements ont donné raison aux manifestants. Le Service de police de la Ville de Québec (SPVQ) pourrait-il alors être intervenu trop rapidement?
Voyez le reportage de Frédérique Bacon.
«Ils nous ont donné 10 minutes pour démanteler le campement, sinon ils allaient utiliser la force pour le démanteler eux-mêmes», témoigne le co-porte-parole du Mouvement des étudiants pour la Palestine David Fortier.
Lors de leur intervention, les policiers du SPVQ ont évoqué l’article 19.1 du règlement municipal 10.91, qui s’applique à la Ville de Québec et au terrain de l’Université Laval. Celui-ci stipule qu’il est interdit de construire sur le domaine public une structure pouvant servir d’abri sans avoir au préalable obtenu une autorisation écrite d’une autorité compétente.
Selon l’avocat Pierre-Luc Bouchard, cet article pourrait toutefois avoir été utilisé erronément, alors qu’il se rattache à un règlement se rattachant à des troubles à l’ordre public. «À aucun moment les jeunes ne m’ont dit qu’ils ont eu l’opportunité de s’expliquer. On a été, de ce que je comprends, répressif dès le départ», a précisé Me Bouchard.
David Fortier est du même avis. «On ne faisait même pas de bruit, on était pacifiques. On était assis dans nos chaises et on discutait calmement», raconte-t-il. Le rassemblement étudiant ne ferme d’ailleurs pas la porte à l’installation d’un nouveau campement.
Pour le reportage intégral, voyez la vidéo.