Aussitôt installé, un campement est démantelé à l’Université Laval

Les manifestants venaient tout juste de commencer à installer des tentes à proximité du chemin Sainte-Foy et de l’avenue du Séminaire, comme les campements propalestiniens à l’Université McGill et l'Université du Québec à Montréal (UQAM), ainsi que d’autres universités canadiennes depuis quelques semaines.

Les policiers ont discuté avec les manifestants de la règlementation leur interdisant de monter un campement sur le terrain privé de l’université. Les manifestants ont choisi de démanteler leur campement par eux-mêmes, indique le service de police.

Plusieurs ont continué leur démonstration au cours de la soirée.

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Campement à l'UQAM bientôt démantelé, mais pas à McGill

Le campement propalestinien érigé sur le terrain de l'UQAM sera démantelé, au plus tard le 6 juin prochain, à suite d'une injonction partiellement acceptée.

Le regroupement étudiant responsable de la manifestation a jugé que l'UQAM avait répondu à leurs demandes. Les participants du campement exigeaient que l'UQAM rompe ses liens avec les institutions israéliennes et révèle l'étendue de ces relations.

Et cette «victoire historique» devrait être perçu comme «un message clair aux administrations des autres universités».

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Du côté de McGill, toutes les tentatives de l'établissement et des étudiants de vouloir mettre fin au campement ont échoué devant les tribunaux jusqu'à maintenant. 

La demande d'injonction interlocutoire reviendra devant les tribunaux le 25 juillet prochain. Selon l'un des avocats représentants l'établissement McGill, les délais sont considérés comme étant «normaux» en raison de la preuve présentée.

Avec des informations de Julien Denis et Lili Mercure, Noovo Info.