«On est déçu et on trouve que ça ne va pas assez loin», a expliqué Manu Roche-Pilotto, co-porte-parole du campement propalestinien de l’UdS. «[L'université] peut avoir à gagner dans ces discussions pour son image d’université progressiste.»
L’établissement dénonce ce qu’il se passe à Gaza et demande un cessez-le-feu immédiat. D'ailleurs, l'UdeS propose entre autres la création d’un programme d’appui aux étudiants réfugiés de Palestine, incluant un volet d’aide financière, la diffusion publique de la grille d’analyse des partenariats responsables du Service d'appui à la recherche, à l'innovation et à la création ainsi que la diffusion publique du fait que La Fondation de l’UdeS n’a actuellement aucun investissement dans la défense, l’industrie létale ou des entreprises israéliennes.
Toutefois, les manifestants en réclament davantage. Ils veulent notamment le désinvestissement et l'arrêt de partenariats avec les universités israéliennes, des centres de recherches et des stages.
La direction de l’université n’a pas souhaité accorder d’entrevue sur le sujet. «Nous gardons espoir que de tels gestes de transparence, jumelés à l’intégration de principes d’investissement responsable et à une volonté de soutenir les étudiantes et étudiants palestiniens, pourront mener à la levée du campement», a indiqué le recteur Pierre Cossette par voie de communiqué.
Pour le moment, aucune rencontre n'est prévue entre la direction de l'UdS et les manifestants au courant des prochains jours.
Voyez le Fanny Lachance-Paquette dans la vidéo ci-contre.