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De Montréal à Toronto, en passant par New York et la côte ouest du Canada, Sonia, Kenza, Asmaa, Loubna, Eman et Farheen ouvrent la porte sur leurs expériences. Elles évoquent leur rapport à la liberté, à la religion et à la culture, et, ce faisant, dévoilent leurs aspirations et leurs questionnements.
Saïda Ouchaou-Ozarowski souhaite depuis longtemps révéler au monde la réalité des femmes musulmanes. Les événements de septembre 2001 ont été un déclencheur majeur pour elle. «J’ai senti vraiment que le simple fait d’être de confession musulmane, de porter même un prénom rattaché à à l’Islam, il y avait une suspicion, comme si on devait s’excuser», témoigne Mme Ouchaou-Ozarowski, en entrevue avec Meeker Guerrier, sur les ondes de Noovo Info.
Elle constate que l’Islam est vu comme une religion «où les femmes sont forcées de plein de choses, sans parler du voile, parce que c’est le voile qui cristallise beaucoup la société musulmane.»
Bref, on voit négativement cette religion, à tort selon elle. «Il y a comme une impossibilité de voir pourquoi des femmes, aujourd’hui, modernes et libres, dans une société comme la nôtre, pourraient accepter de leur plein d’être Musulmanes.»
Elle souhaite que son documentaire permette d’améliorer le vivre ensemble. «La diversité doit être l’essence de nos rapports», plaide-t-elle.
À pleine voix, de Saïda Ouchaou-Ozarowski, un documentaire produit par le Studio de la francophonie canadienne de l’ONF, sera accessible gratuitement en ligne sur ONF.ca dès le 8 mars, pour souligner la Journée internationale du droit des femmes.