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International

Trump aurait invité Nétanyahou à venir à la Maison-Blanche le 4 février

Cette visite intervient alors que les États-Unis font pression sur Israël et le Hamas pour qu’ils maintiennent le cessez-le-feu qui a mis un terme à une offensive israélienne dévastatrice de 15 mois dans la bande de Gaza.

Benjamin Netanyah s'adresse aux médias lors d'une conférence de presse à Berlin, Allemagne, le 16 mars 2023.
Benjamin Netanyah s'adresse aux médias lors d'une conférence de presse à Berlin, Allemagne, le 16 mars 2023.

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Associated Press
Associated Press

Le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a déclaré que le président américain l'a invité à venir à la Maison-Blanche le 4 février prochain, ce qui ferait de lui le premier dirigeant étranger à se rendre à Washington au cours du deuxième mandat de Donald Trump.

Cette visite intervient alors que les États-Unis font pression sur Israël et le Hamas pour qu’ils maintiennent le cessez-le-feu qui a mis un terme à une offensive israélienne dévastatrice de 15 mois dans la bande de Gaza.

M. Trump avait évoqué lundi cette visite «prochaine» lors d’une conversation avec des journalistes à bord d’«Air Force One», mais il n’avait pas fourni de détails sur le calendrier.

Cette rencontre serait l’occasion pour M. Nétanyahou, sous pression dans son propre pays, de rappeler au monde le soutien de longue date qu’il a reçu de M. Trump au fil des ans. Le premier ministre devrait pour sa part encourager le président américain à ne pas retarder les livraisons d’armes, comme l’avait fait l’administration de Joe Biden.

Avant même de prendre ses fonctions le 20 janvier, M. Trump avait dépêché dans la région son envoyé spécial pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff, afin de faire pression, avec l’administration Biden, pour que le cessez-le-feu actuel soit respecté.

Dans le cadre du cessez-le-feu conclu à la mi-janvier, plus de 375 000 Palestiniens ont traversé la frontière vers le nord de la bande de Gaza depuis qu’Israël a autorisé leur retour lundi matin, ont indiqué mardi les Nations unies. Cela représente plus d’un tiers du million de personnes qui avait fui au cours des premiers jours de l'offensive israélienne.

De nombreux Palestiniens marchant péniblement le long d’une route côtière ou traversant en véhicule après des inspections de sécurité ont pu constater pour la première fois le nord de la bande de Gaza, dévasté par le cessez-le-feu fragile qui en est maintenant à sa deuxième semaine.

«Hâte de se sentir en paix chez soi»

Ils étaient déterminés, si leurs maisons étaient endommagées ou détruites, à monter des abris de fortune ou à dormir dehors au milieu des vastes amas de gravats de béton ou des bâtiments dangereusement penchés. Après des mois d’entassement dans des camps de tentes sordides ou d’anciennes écoles dans le sud de la bande de Gaza, ils seraient enfin chez eux.

«Il est toujours préférable pour nous d’être sur notre terre que de vivre sur une terre qui n’est pas la nôtre», a déclaré Fayza al-Nahal alors qu’elle se préparait à quitter la ville de Khan Younis, dans le sud du territoire, pour le nord de la bande de Gaza.

Hani Al-Shanti, qui avait dû quitter la ville de Gaza, a hâte de se sentir en paix dans tout ce qu’il trouvera, «même s’il s’agit d’un toit et de murs sans meubles, même s’il n’y a plus de toit».

En vertu du cessez-le-feu, la prochaine libération des otages détenus dans la bande de Gaza et des prisonniers palestiniens détenus par Israël doit avoir lieu jeudi, suivie d’un autre échange samedi.

Au cours de la première phase du cessez-le-feu de six semaines, 33 des otages capturés lors de l’attaque menée par le Hamas le 7 octobre 2023, qui a déclenché l'offensive israélienne, devraient être libérés, ainsi que plus de 1000 prisonniers palestiniens.

Israël a déclaré cette semaine qu’une liste fournie par le Hamas confirmait les craintes selon lesquelles huit des 33 otages à libérer sont morts, apportant un nouveau chagrin aux familles qui font pression depuis longtemps sur le gouvernement pour qu’il parvienne à un accord afin de rapatrier tout le monde avant qu'il ne soit trop tard.

Mardi, l’un des premiers otages à être libéré dans le cadre du cessez-le-feu actuel a partagé un aperçu de la vie en captivité. Naama Levy, âgé de 20 ans, a écrit sur les réseaux sociaux qu’elle avait passé la plupart des 50 premiers jours seule, avant d’être réunie avec d’autres soldats enlevés dans sa base militaire le 7 octobre, ainsi qu’avec d’autres captifs civils.

«Ils m’ont donné de la force et de l’espoir, a-t-elle écrit. Nous nous sommes renforcés les uns les autres jusqu’au jour de notre libération, et aussi après.»

L’aide humanitaire dans la bande de Gaza s’est poursuivie dans le cadre du cessez-le-feu.

«Rien que la semaine dernière, environ 4200 camions transportant de l’aide sont entrés dans la bande de Gaza après des inspections», a soutenu la ministre israélienne déléguée aux Affaires étrangères, Sharren Haskel.

En vertu de l’accord de cessez-le-feu, 600 camions d’aide humanitaire doivent entrer chaque jour dans la bande de Gaza.

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Associated Press
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