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Santé

Réforme du système de santé: l’opposition souhaite prendre le temps nécessaire

«Il n’y a personne qui a intérêt à ce qu’on coupe court aux discussions», a lancé le porte-parole du Parti québécois en matière de santé, Joël Arseneau.

Reportage vidéo :
/ Noovo Info
Texte :
/ Noovo Info

Avec le retour des députés à l’Assemblée nationale, le ministre de la Santé, Christian Dubé, tient mordicus à faire adopter son projet de loi sur la réforme du système de santé.

Les députés de la Commission de la santé et des services sociaux responsables de siéger sur le projet de loi 15 sont rentrés au parlement provincial la semaine dernière, soit trois semaines avant leurs collègues, afin de poursuivre leur étude. Rappelons que cette nouvelle législation a pour but de créer l’agence Santé Québec, une nouvelle société d’État qui aurait pour but de rendre le système de santé plus efficace à tous les niveaux, selon M. Dubé.

Et le ministre souhaite mettre son plan à exécution dans le réseau le plus rapidement possible, probablement au printemps 2024. Cependant, les députés de l’opposition sont moins enjoués.

Voyez le reportage de Simon Bourassa sur ce sujet dans la vidéo:

Ce lundi, les discussions portaient principalement sur les mécanismes du projet de loi et des ressources nécessaires à son bon fonctionnement.

«Il n’y a personne qui a intérêt à ce qu’on coupe court aux discussions», a lancé le porte-parole du Parti québécois en matière de santé, Joël Arseneau, reflétant l’inquiétude de se précipiter dans ce projet volumineux, une position partagée par les autres partis de l’opposition.

La semaine dernière, le ministre de la Santé a d'ailleurs ajouté quelque 150 amendements au projet. À la reprise des travaux de la Commission, le ministre a laissé planer la menace d'une adoption sous bâillon. Invité par les oppositions à s'engager à ne pas recourir à cette option, Christian Dubé a refusé de le faire en affirmant que les discussions allaient devoir cesser à un certain moment afin de pouvoir déployer les changements sur le terrain.

La rentrée parlementaire aura lieu officiellement la semaine du 11 septembre.

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