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«Nous n’avons aucun intérêt et nous n’allons pas nous ingérer dans les affaires internes du Canada», a souligné Wang Wenbin.
Le gouvernement chinois maintient qu’il ne s’est jamais ingéré dans la politique canadienne et nie les allégations qui ont poussé le député Han Dong à se retirer du caucus libéral.
M. Dong siège désormais comme indépendant à la Chambre des communes, où un rapporteur spécial se penchera sur les allégations d’ingérence chinoise, dont celles impliquant le député de la région de Toronto, qui aurait accepté de l’aide d’officiels chinois pour se faire élire.
M. Dong s’est retiré du caucus libéral mercredi soir, après que Global News, sous la foi de sources anonymes de sécurité, a révélé qu’il aurait conseillé en privé un haut diplomate chinois de retarder la libération de Michael Kovrig et Michael Spavor.
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Les deux Michael ont passé plus de mille jours derrière les barreaux en Chine avant d'être libérés en 2021.
À la Chambre des communes, M. Dong a assuré qu’il a l’intention de se défendre contre «ces allégations complètement fausses». Il a déclaré n’avoir jamais rien fait qui aurait mis les deux Michael en danger.
Questionné sur la décision de M. Dong, jeudi à Pékin, un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères a soutenu que «le Canada serait peut-être en meilleure position» pour commenter ce dossier, ajoutant que «la Chine s’oppose à l’ingérence dans les affaires internes d’autres pays».
«Nous n’avons aucun intérêt et nous n’allons pas nous ingérer dans les affaires internes du Canada», a souligné Wang Wenbin.
La Chine avait procédé à l’arrestation de Michael Kovrig et Michael Spavor en représailles apparentes à l’arrestation, en décembre 2018, de la dirigeante de Huawei Meng Wanzhou, à Vancouver, en vertu d’un mandat d’extradition des États-Unis.
Pékin a toujours maintenu que ces deux dossiers n’étaient pas reliés, même si les arrestations ont été effectuées dans un peu de temps après et que les deux Michael ont été libérés le même jour que Mme Meng.