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Lion a déposé sa demande de protection contre ses créanciers à la Cour supérieure
Lion Électrique avait jusqu'à lundi pour conclure des ententes afin de lui permettre de rembourser deux prêts.
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Lion Électrique a officiellement déposé sa demande de protection contre ses créanciers auprès de la Cour supérieure, en vertu de la Loi sur les arrangements avec les créanciers des compagnies (LACC).
Le fabricant d'autobus scolaires et de camions électriques a également annoncé son intention de demander la reconnaissance des procédures de la LACC aux États-Unis en vertu du chapitre 15 du Code américain des faillites.
Dans sa demande d'ordonnance initiale auprès de la Cour supérieure, Lion cherche à faire approuver un processus officiel de vente et de sollicitation d'investissements.
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L'entreprise établie à Saint-Jérôme cherche également à faire approuver la nomination de Restructuration Deloitte à titre de contrôleur afin de superviser les procédures.
Lion Électrique avait jusqu'à lundi pour conclure des ententes afin de lui permettre de rembourser deux prêts: l'un contracté auprès d’un syndicat de banques, et l'autre contracté auprès de Finalta Capital et de la Caisse de dépôt et placement du Québec.
La date butoir concernant ces deux prêts avait pu être repoussée du 30 novembre au 16 décembre, afin de laisser plus de temps à Lion pour trouver des fonds, mais l'entreprise a confirmé mardi «qu'aucune solution de rechange ne s'est concrétisée».
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Au cours des dernières années, l'entreprise a aussi été soutenue financièrement par les gouvernements du Québec et du Canada, le Fonds de solidarité FTQ et Fondaction, notamment par l'entremise de prêts.
Plusieurs des aides publiques seront à risque dans le cadre d'une démarche en vertu de la LACC.
L'entreprise a temporairement licencié 400 employés et a arrêté la production de son usine de l'Illinois au début du mois.
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