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Les syndicats du secteur public viendront perturber le congrès de la Coalition avenir Québec (CAQ) de François Legault samedi à Sherbrooke.
Les syndicats regroupés en front commun déplorent la lenteur des négociations en cours et rejettent les offres patronales.
Les quatre organisations, FTQ, CSN, CSQ et APTS, ont bien l'intention de se faire entendre auprès des centaines de militants caquistes qui seront réunis au Centre de foires avec leur chef et les élus du gouvernement.
Les conventions collectives des 600 000 employés de l’État sont arrivées à échéance le 31 mars dernier.
Québec a jusqu'ici offert des augmentations salariales de 9 % sur cinq ans, plus un montant forfaitaire de 1000 $ et une somme équivalant à 2,5 % réservée à des «priorités gouvernementales». Québec affirme donc présenter une offre allant jusqu'à 13 % sur cinq ans.
Le front commun réclame de son côté 100 $ par semaine d'augmentation ou l'indice des prix à la consommation (IPC) plus 2 % pour la première année des contrats de travail, selon la formule la plus avantageuse pour les travailleurs, puis l'IPC plus 3 % pour la deuxième année et l'IPC plus 4 % pour la troisième.
Les syndicats du front commun estiment avoir perdu beaucoup de temps avec les forums de discussions que voulait mettre sur pied le gouvernement en parallèle avec les négociations aux tables. Ils jugent que les rencontres de négociations sont trop espacées.
La question salariale reste le litige principal toutefois.
Le gouvernement veut aussi allonger la semaine de travail pour plusieurs dans la santé. Dans certains cas ils passeraient de 37,5 à 40 heures, dans d’autres de 35 à 37,5 heures.
La Fédération interprofessionnelle de la santé (FIQ) fait bande à part du Front commun. Elle aussi trouve que les négociations n’avancent guère.
Aussi à part, le Syndicat de la fonction publique du Québec (SFPQ) et le Syndicat des professionnels du gouvernement du Québec (SPGQ) ont des revendications concernant le télétravail.