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Pour l’occasion de la fête des Mères, voici la touchante histoire d’une improbable réunion familiale à l’ère numérique.
Pour l’occasion de la fête des Mères, voici la touchante histoire d’une improbable réunion familiale à l’ère numérique.
Cet article a été traduit à partir d’un contenu de CTV News.
Deux filles et une mère ont été réunies en ligne grâce à un ensemble d’ADN et à une connexion Zoom, bien qu'elles vivent sur trois continents différents et parlent des langues différentes.
Diana Angarita vit à Montréal et a toujours su qu'elle avait une sœur nommée Xiomara.
Sa mère, Carmen Angarita, parlait souvent d'elle, bien que Diana ne l'a jamais rencontrée et que Carmen ne l'a connue que brièvement lorsqu'elle était bébé, il y a plus de 40 ans.
«En fait, elle parlait toujours de Xiomara et je me sentais jalouse», a déclaré Diana. «Elle n'était pas là parce que nous ne pouvions pas la rencontrer. Je n'ai pas pu la rencontrer quand j'étais enfant, mais j'ai toujours su qu'elle était là. Qu'elle existait, mais qu'elle ne savait pas pour moi.»
Sa mère a fait adopter Xiomara avant la naissance de Diana.
Carmen a grandi comme orpheline à Bogota, en Colombie. À 34 ans, dans une situation financière difficile, elle est tombée enceinte et a donné naissance à Xiomara en 1981. Sa fille avait des problèmes de santé et Carmen savait qu'elle devait prendre une décision difficile.
«Je n'avais pas la possibilité de l'élever et j'ai dû choisir», a déclaré cette femme de 74 ans à CTV News depuis son domicile de Bogota.
Carmen a été réconfortée de savoir que Xiomara avait été adoptée par une famille aimante aux Pays-Bas, mais elle se languissait toujours d'elle.
«Elle m'a vraiment manqué», a-t-elle assuré. «J'étais très triste quand j'ai dû la donner à l'adoption.»
Carmen a eu Diana deux ans plus tard et a élevé sa fille en tant que mère célibataire. Diana a déménagé à Montréal il y a trois ans, et un ensemble d’ADN ainsi qu'un cadeau d'anniversaire de son mari ont changé la vie de toute la famille.
Le couple voulait enquêter sur l'origine ethnique de Diana, mais la capacité de l'application à montrer les correspondances possibles de l'ADN l'a amenée à trouver sa sœur vivant aux Pays-Bas.
«J'avais en tête qu'il était si difficile de la retrouver», a dit Diana. «C'était comme un conte de fées, comme un rêve devenu réalité, quelque chose que vous n'avez pas en tête parce que vous pensez que c'est si difficile à obtenir.»
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Lorsqu'elle a trouvé son nom, Xiomara Schuuring, Diana a commencé à chercher des moyens de la contacter.
«Je suis un peu impulsive, alors quand je l'ai trouvée, l'application indiquait "demi-sœur", alors je me suis dit "Oh! mon Dieu. Je suis en train de trouver ma sœur. C'est vrai !", raconte Diana. «Je lui ai envoyé un message. En fait, j'ai commencé à la traquer parce que j'ai commencé à la chercher partout sur Linkedin et Facebook.»
Les deux sœurs se sont rapidement connectées et ont organisé un appel Zoom avec leur mère.
Xiomara a réalisé une vidéo pour se présenter.
«Je suis ta fille et j'espère te voir très bientôt», dit Xiomara dans la vidéo. «Je suis très, très heureuse de savoir que tu es en vie et que tu penses toujours à moi.»
Xiomara a également annoncé à sa mère qu'elle avait un fils de 17 ans nommé Joaquin.
«J'étais très heureuse», a déclaré Carmen. «J'ai presque pleuré de bonheur. C'était très beau de savoir que j'avais aussi un petit-fils. Je l'attendais depuis longtemps.»
Carmen est unilingue espagnole, Xiomara parle le néerlandais et l'anglais, et Diana parle l'anglais, l'espagnol et le français.
Xiomara a toutefois indiqué à sa sœur qu'elle étudiait l'espagnol et qu'elle espérait apprendre à communiquer avant que les trois ne se rencontrent en personne.
Pour Diana, les difficultés de communication ne sont rien comparées au cadeau que représente la rencontre avec sa sœur.
«C'était le plus beau jour de ma vie. C'était en fait le plus beau cadeau de ma vie, grâce à mon mari», a-t-elle déclaré.
Les deux sœurs prévoient de rencontrer leur mère à Bogota en décembre et de passer Noël ensemble.