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Grève générale illimitée: les négos entre la FAE et le gouvernement avancent
Peut-on rêver d'un retour à l'école avant les Fêtes pour les milliers d'élèves touchés par la grève?
Il y a eu des avancées dans les négociations entre la Fédération autonome de l’enseignement (FAE) et le gouvernement.
Noovo Info a pu confirmer que les instances de la FAE (environ 70 représentants de ses neuf syndicats affiliés) seront réunies au courant de la journée de jeudi pour discuter des progrès effectués dans les dernières heures. Notons toutefois que cette rencontre était déjà à l’horaire.
Toutes les options restent sur la table, assure-t-on. La FAE n'a cependant pas demandé de conciliation.
Lors de son arrivée au Salon bleu, le ministre de l'Éducation Bernard Drainville a mentionné souhaiter qu'il y «ait un règlement le plus rapidement possible».
M. Drainville n'écarte cependant pas le scénario selon lequel la grève perdure. «Un scénario extrêmement dommageable pour les enfants», de l'avis du ministre qui s'accroche à la déclaration de la présidente de la FAE, Mélanie Hubert, qui a confirmé plus tôt jeudi qu'il «y avait du mouvement aux tables» de négociations.
Soulignons que le ministre Drainville n'a pas clarifié sa pensée sur la possibilité de reprendre les journées d'école perdues en raison de la grève.
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Rappelons que 65 500 membres du personnel enseignant ont déclenché une grève générale illimitée le 23 novembre. Sans salaire, les membres de la FAE multiplient les manifestations depuis.
Mercredi, Mme Hubert a affirmé lors d’une entrevue avec Noovo Info que cela prendrait «des signaux clairs du gouvernement» dans les négociations pour lever, ne serait-ce que partiellement, la grève en cours.
Demandes
La FAE réclame notamment un meilleur salaire «pour protéger le pouvoir d'achat des profs». Elle demande ainsi «l’atteinte de la moyenne canadienne et une structure salariale attractive pour toutes les enseignantes et tous les enseignants, mais aussi une hausse de 4 % par année pour la durée de l’entente.»
Parmi les autres demandes, on retrouve une meilleure conciliation famille-travail-vie personnelle, une composition de la classe «plus équilibrée» alors que la FAE estime que «le choix de la classe spécialisée, avec ses plus petits groupes et son personnel enseignant formé en adaptation scolaire, s’impose et représente ce qui conviendrait le mieux pour plusieurs élèves.»
Avec de l'information de la Presse canadienne
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