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Près de 24 heures après avoir annoncé de nouvelles journées de grève en décembre prochain, le Front commun de travailleurs du secteur public rencontrera la présidente du Conseil du Trésor, Sonia LeBel, plus tard en journée.
Près de 24 heures après avoir annoncé de nouvelles journées de grève en décembre prochain, le Front commun de travailleurs du secteur public ont rencontré la présidente du Conseil du Trésor, Sonia LeBel, mercredi après-midi. Si les syndicats ont affirmé vouloir donner une chance aux négociations, ils se sont toutefois montrés avares de commentaires à la sortie.
«Ce n'est pas la première fois qu'on rencontre la présidente du Conseil du trésor, une bonne discussion, on a fait le point, on a parlé de tous les sujets, et comme on l'a dit depuis le début, on veut une négociation», a déclaré le président de la Centrale des syndicats du Québec (CSQ), Éric Gingras, devant les journalistes.
«Maintenant, on veut que ça continue à la table de négo. Mais vraiment, mise au point, des échanges, une discussion, tous les sujets, puis là, nos équipes sont au travail et c'est ça qui est important, donc c'est le message qu'on porte ce soir», s'est-il limité à dire.
Le gouvernement Legault avait récemment indiqué être prêt à bonifier son offre dans les négociations pour de nouvelles conventions collectives si les syndicats concernés font preuve de plus de «flexibilité».
Voyez le reportage de Simon Bourassa dans la vidéo liée à l'article.
Mardi, les leaders syndicaux du Front commun (CSN, CSQ, APTS et FTQ) ont accentué la pression sur Québec en confirmant que de nouvelles journées de grève auront lieu du 8 au 14 décembre si aucune entente n'est conclue d'ici là.
«Cette annonce témoigne de notre sérieux et de notre détermination à arriver à une entente avant les Fêtes. Chaque fois, nous laissons place à la négociation, mais soyons clairs : nous maintiendrons la pression et poursuivrons notre stratégie qui consiste à déployer nos actions en crescendo», avaient fait savoir les représentants du Front commun.
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La grève de sept jours qui se dessine pour décembre pourait devenir la plus longue grève du secteur public depuis 50 ans.
Les 420 000 travailleuses et travailleurs du Front commun — œuvrant dans les secteurs publics, en éducation, en santé et dans les services sociaux — ont été quatre fois en jour de grève dans les dernières semaines.
La Fédération interprofessionnelle de la santé (FIQ) a rapporté une intensification récente des négociations avec le gouvernement du Québec.
Quant à la Fédération autonome de l'enseignement (FAE), elle en est mercredi à sa cinquième journée de débrayage d'une grève générale illimitée.
Sa présidente, Mélanie Hubert, souligne que «depuis trois jours, ça négocie un petit peu plus activement; on va compter sur ça». On reproche toutefois aux centres de services scolaires de faire de «l'obstruction» dans les discussions pour imposer des contraintes aux enseignants.
Avec des informations de la Presse canadienne