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Voici la liste des écoles qui sont toujours touchées par un arrêt de travail, ce lundi 27 novembre.
Depuis le 23 novembre, plus de 66 500 membres de la Fédération autonome de l’enseignement (FAE) sont en grève générale illimitée.
Contrairement au personnel scolaire du Front commun qui est retourné au travail vendredi, les membres de la FAE sont en arrêt de travail pour une durée indéterminée.
Comme il peut être difficile de départager les différentes grèves et associations syndicales, voici la liste des écoles qui sont toujours touchées par un arrêt de travail, en date du 27 novembre, et ce, jusqu'à nouvel ordre.
La FAE réclame notamment un meilleur salaire «pour protéger le pouvoir d'achat des profs». Elle demande ainsi «l’atteinte de la moyenne canadienne et une structure salariale attractive pour toutes les enseignantes et tous les enseignants, mais aussi une hausse de 4 % par année pour la durée de l’entente.»
Parmi les autres demandes, on retrouve une meilleure conciliation famille-travail-vie personnelle, une composition de la classe «plus équilibrée» alors que la FAE estime que «le choix de la classe spécialisée, avec ses plus petits groupes et son personnel enseignant formé en adaptation scolaire, s’impose et représente ce qui conviendrait le mieux pour plusieurs élèves.»
Pas d’autres débrayages (pour l’instant) pour le Front commun
Les 420 000 membres du Front commun, qui est composé de la CSN, de la CSQ, de l’APTS et de la FTQ, sont retournés au travail, vendredi, après avoir débrayé durant trois jours consécutifs.
La Fédération interprofessionnelle de la santé (FIQ), qui représente 80 000 infirmières, infirmières auxiliaires, inhalothérapeutes et perfusionnistes cliniques, a débrayé durant deux jours, jeudi et vendredi.
Ni la FIQ ni le Front commun ne se sentent prêts à annoncer d’autres journées de grève.
«Pour le moment, on veut donner une chance à la négo. Mais on demeure prêt», a fait savoir la FIQ vendredi.
Jeudi, le premier ministre François Legault s’est dit prêt à bonifier son offre si les syndicats concernés faisaient preuve de plus de «flexibilité» dans l’organisation du travail.
Les quatre membres du Front commun ont répliqué qu’ils attendaient de voir ce que comprendrait cette offre bonifiée avant de juger. Et ils estimaient déjà faire preuve de flexibilité.
Avec des informations de la Presse canadienne