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«Cette négociation doit faire la différence», a prévenu la présidente de la Fédération autonome de l’enseignement (FAE), qui n'a toujours pas de rencontre prévue avec la présidente du Conseil du trésor, Sonia LeBel.
Aux yeux de Mme Hubert, les professeurs ne peuvent plus continuer à travailler dans ce système.
Des avancées significatives dans les négociations pourraient-elles permettre aux membres de la FAE de lever la grève? «Ça va prendre des signaux clairs du gouvernement», a répliqué Mme Hubert.
La FAE déplore que le gouvernement affirme que l’éducation est sa priorité, sans toutefois passer de la parole aux actes.
De leur côté, le syndicat soutient qu’il fait plusieurs efforts afin de rejoindre le gouvernement dans ses priorités.
«Il va y avoir de l’ouverture de notre côté, mais il va falloir que le gouvernement mette au pas les centres de services pour qu’ils soient capables de faire de la place aux revendications des profs», a ajouté Mme Hubert.
Selon la présidente de la FAE, le mouvement déclenché par les professeurs sera considéré comme étant «historique», et ce, peu importe comment cette saga se terminera.
«Si le gouvernement mise sur des lois spéciales ou sur l’épuisement de notre monde pour gagner, ce sera historique aussi, car le gouvernement aura perdu et aura laissé l’école publique à son sort», a-t-elle conclu.
Depuis le 23 novembre, plus de 66 500 membres de la Fédération autonome de l’enseignement (FAE) sont en grève générale illimitée.
Contrairement au personnel scolaire du Front commun qui est retourné au travail vendredi, les membres de la FAE sont en arrêt de travail pour une durée indéterminée.
Voyez le reportage de Lisa-Marie Blais dans la vidéo.