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La fin de semaine dernière, plusieurs avancées ont été réalisées aux tables sectorielles en santé et en éducation, alors que de nombreux syndicats ont annoncé avoir conclu des hypothèses d’entente de principe sur leurs conditions de travail.
Après une pause d'un peu plus de 24 heures visant à permettre à tout le monde de profiter de Noël, les négociations doivent reprendre mardi entre Québec et les différents syndicats du secteur public qui n'ont toujours pas trouvé d'entente au sujet de leur prochaine convention collective.
La fin de semaine dernière, plusieurs avancées ont été réalisées aux tables sectorielles en santé et en éducation, alors que de nombreux syndicats ont annoncé avoir conclu des hypothèses d’entente de principe sur leurs conditions de travail.
Les discussions ont cependant été interrompues dimanche en fin d'après-midi, soit à quelques heures de Noël. La présidente du Conseil du trésor, Sonia LeBel, avait alors écrit sur le réseau social X que «les négociations se poursuivront le 26 décembre».
Au moment de l'entrée en vigueur de la pause, le gouvernement avait convenu de propositions de règlement sectorielles avec neuf fédérations de la CSQ et avec les huit fédérations de la CSN.
«Pour le Front Commun c'est vraiment l'enjeu des salaires à la table centrale parce qu'à ce niveau-là, il y a les assurances collectives, les régimes de retraite, les droits parentaux et les salaires», a expliqué Marc Ranger, ex-directeur québécois de la SCFP à Noovo Info.
L'Alliance du personnel professionnel et technique de la santé et des services sociaux (APTS) et le Conseil des collèges du Syndicat canadien de la fonction publique, affilié à la FTQ, en sont aussi parvenus à une hypothèse d’entente de principe, au terme d’une nuit de travaux intensifs à la table de négociation sectorielle.
Ces nombreuses ententes laissaient entrevoir un rythme positif dans les négociations entre Québec et le front commun intersyndical, dont font partie la CSQ, la CSN, la FTQ et l'APTS.
En plus des ententes sectorielles, qui concernent les conditions de travail des différents corps de métiers, les parties devront aussi s'entendre à la table centrale, où sont discutés les enjeux liés au salaire.
À la suite de toutes ces annonces de membres du front commun, la pression s'accroît maintenant sur la Fédération autonome de l'enseignement (FAE) et la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec (FIQ), qui négocient individuellement avec le gouvernement.
«On en a beaucoup parlé et on va en parler encore de la FAE, qui représente 40% des enseignants en éducation et de la FIQ, qui représente les professionnels dans la santé. Ce sont trois négociations distinctes», a précisé M. Ranger à Noovo Info. «Du côté de la FAE, c'est une pression qu'on a jamais vue.»
Tant le gouvernement que les différents syndicats ont évoqué le souhait de conclure des ententes concernant le renouvellement des conventions collectives avant la fin de l'année.
«On est dans le crunch le plus important quand c'est le silence radio au niveau des communications et c'est une très bonne chose», a indiqué M. Ranger à Noovo Info. «Le gouvernement et tout le monde ont intérêt à régler [le litige].»
Avec les informations de Noovo Info