Passer au contenu principal
À voir:

Début du contenu principal.

Société

Les manifestants propalestiniens mettront fin à leur campement à l'UQAM jeudi

Ils assurent toutefois que leur lutte pour la libération du peuple palestinien n'est pas terminée.

Un militant propalestinien sort d'un campement installé sur le terrain de l'Université du Québec à Montréal le jeudi 30 mai 2024.
Un militant propalestinien sort d'un campement installé sur le terrain de l'Université du Québec à Montréal le jeudi 30 mai 2024.

Source

La Presse canadienne
La Presse canadienne

Les manifestants propalestiniens qui campent sur le campus de l'Université du Québec à Montréal (UQAM) depuis près d'un mois confirment qu'ils plieront bagage jeudi, mais assurent que leur lutte pour la libération du peuple palestinien n'est pas terminée.

Les militants avaient annoncé la semaine dernière leur intention de lever leur campement installé dans la cour du Complexe des sciences Pierre-Dansereau depuis le 12 mai «au plus tard le 6 juin».

Ils s'étaient dits satisfaits d'une résolution adoptée par le conseil d'administration de l'université concernant la situation sur le territoire palestinien et en Israël, dont les grandes lignes ont été approuvées par la commission des études mardi.

À voir aussi : Campement propalestinien: une entente refusée par les manifestants de l'UdeS

Dans cette résolution, l'UQAM s'est engagée à «veiller à ce qu’aucune de ses ententes académiques actuelles et futures, dont celles avec des universités israéliennes, n’entre en conflit» avec certains principes, dont la volonté d'œuvrer en démontrant un engagement ferme envers la paix et le respect du droit humanitaire international.

La résolution demandait également à la Fondation de l’UQAM de s’assurer de n’avoir aucun investissement direct dans des fonds ou compagnies qui profitent de l’armement.

Dans un communiqué publié jeudi matin, le groupe de militants «L'Université populaire Al-Aqsa de l’UQAM» (UPA-UQAM) a mentionné que la résolution est «loin d’être satisfaisante», car elle ne réclame pas le boycottage complet des universités israéliennes.

Il soutient toutefois que le campement «a permis de rendre l'UQAM responsable de ses actions en la plaçant sous les projecteurs de l'opinion publique».

«Malgré la fin du campement, nous poursuivrons la lutte, puisque nous ne pouvons nous contenter de déclarations performatives donnant une image trompeuse d’un soi-disant engagement de l'université.»
- Sara Hamadi, une étudiante et campeuse à l’UPA-UQAM

Les derniers militants quitteront donc le campement jeudi soir, à l'occasion d'une manifestation organisée pour exiger que le gouvernement du Québec abolisse le Bureau du Québec à Tel-Aviv.

Source

La Presse canadienne
La Presse canadienne