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La frénésie «Barbenheimer» a été en mesure de ramener les cinéphiles dans les salles.
Le géant du divertissement Cineplex a enregistré son meilleur mois de juillet en termes de recettes, qui devient ainsi le meilleur deuxième mois de son histoire, principalement grâce aux films Barbie et Oppenheimer.
En juillet, l’entreprise de Toronto a enregistré des revenus de 86 millions de dollars au box-office. Ses cinémas ont accueilli plus de 6,8 millions de visiteurs à travers le pays.
De plus, l’enthousiasme des cinéphiles demeure fort alors que le succès de Barbenheimer s’est propagé de semaine en semaine.
«Cela témoigne une fois de plus de la force de l’industrie de l’exploitation des salles de cinéma. Nous sommes ravis de ces résultats remarquables et d’avoir accueilli plus d’un sixième de la population canadienne dans nos cinémas le mois dernier», a souligné le président et chef de la direction de Cineplex, Ellis Jacob.
Barbie, la comédie haute en couleur (surtout en rose) de Greta Gerwig mettant en vedette Margot Robbie et Ryan Gosling continue d’être le premier choix des consommateurs. Le film biographique de Christopher Nolan racontant l'histoire du père de la bombe atomique, Oppenheimer, et le film d’action de Tom Cruise, Mission: Impossible – Dead Reckoning Part One, prennent respectivement la deuxième et la troisième place au box-office de Cineplex.
Les profits du mois de juillet se rangent donc derrière ceux du mois de décembre 2015, qui avait connu le lancement de Star Wars: Episode VII – The Force Awakens.
Et la frénésie Barbenheimer n’est pas unique qu’au Canada. Le duo improbable a fait l’or dès son premier week-end au cinéma, le 21 juillet. À lui seul, Barbie a récolté plus de recettes dans les 4243 salles de cinéma en Amérique du Nord en seulement deux jours que tous les films Marvel de cette année.
Du côté de Oppenheimer, il s’agit du plus grand succès du réalisateur Christopher Nolan en carrière hors de la série Batman. Les drames biographiques classés R (interdits aux moins de 17 ans s’ils ne sont pas accompagnés d’un adulte) connaissent rarement un pareil succès dès le premier week-end.
Le phénomène Barbenheimer a peut-être commencé comme une compétition bon enfant entre deux opposés esthétiques, mais, comme beaucoup l’espéraient, les deux films en ont finalement profité.
À VOIR | «Barbenheimer»: à quoi s'attendre des films «Barbie» et «Oppenheimer»?
Avec des informations de l’Associated Press