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Le Club Social Le Scaphandre, un espace événementiel populaire situé sur le boulevard Saint-Laurent, fermera ses portes en décembre suite à des plaintes répétées des voisins concernant le bruit, selon les propriétaires du bar.
Le Club Social Le Scaphandre, un espace événementiel populaire situé sur le boulevard Saint-Laurent, fermera ses portes en décembre suite à des plaintes répétées des voisins concernant le bruit, selon les propriétaires du bar.
Ce texte est une traduction d'un article de CTV News
L'espace est géré par les co-propriétaires Evan Johnston et Austin Wrinch. Ils affirment chercher un nouvel emplacement, plus accessible (l'emplacement actuel n'est atteignable qu'en montant trois étages) et éloigné des habitations.
«Nous pensons pouvoir faire mieux», a déclaré M. Wrinch lors d'une entrevue avec CTV News dimanche.
Le Club Social Le Scaphandre (aussi connu sous le nom The Diving Bell Social Club) a organisé des concerts, des spectacles de comédie et de drag queens sur le boulevard Saint-Laurent et l'avenue Duluth pendant cinq ans.
MM. Johnston et Wrinch disent que le lieu a parcouru un long chemin depuis que leur propriétaire actuel leur a montré l’espace, situé au dernier étage d’un immeuble occupé par quelques autres bars.
«Il nous a emmenés à l’étage, nous a montré une pièce qui n’était pratiquement qu’un espace de stockage et nous a demandé : “Eh bien, voulez-vous faire quelque chose ici ?” a mentionné M. Johnston. “Nous avons dit : c’est une excellente idée.”»
«Nous avons pris le temps, enlevé toute la ferraille et avons ouvert un endroit appelé The Diving Bell.»
Au cours des années qui ont suivi, comme de nombreuses autres entreprises sur le boulevard Saint-Laurent, ils ont dû composer avec les fermetures dues à la COVID-19. M. Wrinch affirme que les affaires n’ont plus été les mêmes depuis.
Saint-Laurent est l’un des boulevards les plus populaires de Montréal, connu pour ses boutiques et ses bars offrant certains des meilleurs endroits pour vivre la vie nocturne de Montréal. Des immeubles d’appartements densément peuplés bordent les rues adjacentes.
«Lorsque nous avons pu de nouveau organiser des spectacles ici, je pense que certaines personnes s’étaient installées (dans le quartier), et c’est à ce moment-là que les plaintes ont commencé. Je pense qu’ils étaient habitués à un peu plus de tranquillité», a-t-il dit. «Nous subissons des tensions de la part de nos voisins en fonction de la nature de notre activité commerciale.»
«Je pense que ce phénomène devient de plus en plus courant», a affirmé Tasha Morizio, directrice générale de l’Association des commerçants du boulevard Saint-Laurent.
Mme Morizio soutient être au courant de plusieurs bars et espaces événementiels de la rue qui ont reçu des plaintes croissantes concernant le bruit émanant des voisins.
«Ce n’est pas seulement les propriétaires de bars, mais même lorsqu’il s’agit de nos festivals dans la rue, des gens viennent nous dire : “nous nous sommes installés l’année dernière, et nous ne savions pas que ces festivals de rue allaient être si bruyants”», a-t-elle ajouté.
Mme Morizio estime que la ville pourrait faire davantage pour faciliter la médiation entre les personnes qui travaillent et vivent près de la Main. Par exemple, elle explique que la différence entre une amende et un avertissement pour une plainte concernant le bruit dépend de la discrétion de l’agent de police qui y répond.
Elle croit que les permis des lieux devraient inclure des autorisations de bruit relatives pour clarifier ce qui est considéré comme trop bruyant et ce qui ne l’est pas.