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Le premier ministre Justin Trudeau a rencontré jeudi la présidente moldave Maia Sandu à Ottawa.
Le Canada prépare le terrain avec la Moldavie afin de commencer à sanctionner des personnes et des entreprises basées dans ce pays d'Europe de l'Est qui contribuent à l'invasion de l'Ukraine par la Russie.
Le premier ministre Justin Trudeau a rencontré jeudi la présidente moldave Maia Sandu à Ottawa.
La Moldavie essaie de rejoindre l'Union européenne depuis des années. L'ancien pays soviétique a aidé à abriter des personnes fuyant la violence en Ukraine.
Le gouvernement libéral a annoncé qu'il publiera de nouvelles réglementations afin de cibler les personnes en Moldavie qui commettent des violations systématiques des droits de la personne, mettent en danger la sécurité internationale ou commettent des actes de corruption.
Ottawa vise également à envoyer des juges canadiens en Moldavie pour aider le pays à renforcer l'intégrité de son système judiciaire.
Le Canada s'est finalement engagé à verser 2 millions $ pour un programme qui aidera la police nationale de la Moldavie à assurer la sécurité dans les zones accueillant de nombreux demandeurs d'asile, grâce à de la formation, de l'équipement et de l'assistance technique.
La Moldavie, qui a à peu près la taille de l'île de Vancouver, est l'un des pays les plus pauvres d'Europe.
Avant la dissolution de l'Union soviétique, en 1991, une zone le long de la frontière avec l'Ukraine comprenant environ 10 % du territoire moldave a revendiqué son indépendance, et les troupes russes occupent la région appelée Transnistrie depuis 1992.
Mme Sandu a déclaré aux médias en février que l'Ukraine avait découvert un complot russe visant à renverser le gouvernement moldave, en partie en faisant occuper des bâtiments publics par des fonctionnaires en civil ayant suivi une formation militaire.
Sa visite de jeudi marquait la première visite d'un président moldave au Canada depuis 1992.