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Montréal pourrait subir une hausse de quatre sous, à 2,15 $ le litre.
Le prix moyen de l'essence continue d'atteindre des sommets au Canada au cours de ce week-end.
À Vancouver, le prix pourrait même atteindre 2,34 $ le litre.
Selon les données du site GasBuddy, le prix moyen de l'essence régulier s'élevait à 1,95 $ le litre, samedi après-midi. Il s'envolait à 2,15 à Terre-Neuve et Labrador et à 2,11 en Colombie-Britannique.
Le site Gas Wizard prédit de nouvelles hausses dans de nombreuses villes canadiennes dès dimanche. Ainsi, le prix de l'essence pourrait atteindre à la pompe 2,34 $ le litre.
Montréal pourrait subir une hausse de quatre sous, à 2,15 $ le litre. Le prix pourrait s'élever à 2,09 $ le litre à Toronto, une hausse de six sous.
Edmonton présente toujours le prix le plus bas au pays à 1,70 $.
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«Ces prix fous sont probablement inabordables pour la plupart des Canadiens ayant des revenus fixes ou de la classe moyenne, souligne Dan McTeague, le président du groupe Canadians for Affordable Energy. Il est juste de dire que ceux qui sont le plus affectés ne sont pas ceux qui conduisent pour le plaisir, mais ceux qui utilisent l'auto pour aller au travail. Et ça va être comme ça pendant longtemps.»
Plusieurs experts attribuent cette escalade des prix de l'essence à la déstabilisation des marchés provoqués par l'attaque russe contre l'Ukraine et la hausse mondiale de la demande à la suite de la pandémie de COVID-19.
M. McTeague reconnaît que ces facteurs ont joué un rôle dans cette hausse, mais il tient responsables les problèmes d'approvisionnement qui existaient déjà avant la guerre en Ukraine. Le conflit n'a fait qu'exacerber la situation.
Il recommande une suspension temporaire de la taxe sur le carbone. Selon lui, le gouvernement fédéral devrait offrir un rabais immédiat sur les carburants, notant que les prix plus élevés augmentaient en même temps la TPS fédérale.
«Le gouvernement fait de l'argent à tour de bras. Il serait sage pour lui d'envisager un genre de rabais, ou d'alléger la facture par l'entremise peut-être d'une réduction de la TPS, d'une aide pour ceux dont les revenus sont fixes et pour ceux pour qui les fins de mois sont difficiles», souligne l'ancien élu fédéral.
Le premier ministre de la Colombie-Britannique, John Horgan, a indiqué vendredi qu'une réduction fiscale sera une solution «de courte vue» qui ne donnerait qu'un «piètre soulagement». Il dit avoir demandé au ministre des Finances «de mettre en place une série de mesures parce que ce n'est pas un problème à court terme».
Il a aussi encouragé la population à réduire ses coûts de déplacement le plus possible.