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Il n'y a pas que les cas de COVID-19 qui sont en hausse au Québec...
«Comme si on avait besoin de ça».
Il n'y a pas que les cas de COVID-19 qui sont en hausse au Québec. La grippe fait son retour alors que la santé publique indique une forte hausse des nouveaux cas d'influenza.
«Il est inhabituel d’avoir une saison grippale en avril», a expliqué le directeur par intérim de la santé publique du Québec, Luc Boileau, qui soutient que les effets se font déjà ressentir dans les hôpitaux.
2/ Notez bien, ça se prévient assez facilement, le virus de la grippe est moins contagieux que celui de la COVID. Je pense que vous savez un peu comment: distanciation, masque, vaccin. Mais bon, voilà un signe assez évident de l'effet du relâchement des mesures.
— Alain Vadeboncoeur (@Vadeboncoeur_Al) April 13, 2022
En cas d'infection, la santé publique signale que les consignes ne changent pas de celles de la COVID-19 et qu'il faut «s'isoler» et respecter les règles d'isolement. Il «ne faut pas prendre de chance», a dit le Dr Boileau.
« Comme si on avait besoin de ça » on débute une période grippale, forte hausse des cas d’influenza au Québec. Être attentifs aux symptômes si test de dépistage COVID négatif. #noovoinfo
— Simon Bourassa (@Simon_Bourassa) April 13, 2022
Malgré les signes «encourageants dans l'est du Québec», la situation demeure «préoccupante» au niveau national, a rappelé M. Boileau.
Pour illustrer son point, M. Boileau a confirmé qu’au moins 12 700 employés du réseau de la santé sont absents en raison de la COVID-19.
Luc Boileau a réitéré que les personnes infectées peuvent être contagieuses pendant dix jours, même si les symptômes diminuent.
«Le virus circule toujours», a-t-il dit, demandant à ceux qui pensent être infectés de prendre des précautions supplémentaires pour protéger les personnes vulnérables.
«Pour la période de Pâques, il faut rester prudent et juger ses risques», a mentionné Dr Boileau à l'aube d'un long congé.
Par ailleurs, la santé publique garde toujours le cap pour un retrait du masque obligatoire dès la fin du mois.
Voyez les explications de Simon Bourassa au bulletin Noovo Le Fil 17 animé par Michel Bherer :
La COVID-19 continue de gagner du terrain au Québec alors que la Santé publique dévoilait mercredi 13 nouveaux décès liés au coronavirus ainsi qu’une forte hausse de 122 hospitalisations.
Malgré la situation actuelle, il a, à nouveau, été confirmé qu’il était peu probable que Quénbec ramène le type de mesures observées lors de la première vague Omicron, comme un couvre-feu.
«La comparaison entre l’année dernière et cette année est très différente», a déclaré M. Boileau.
De son côté, l’Institut national d’excellence en santé et en services sociaux (INESSS) prévoit que la hausse des hospitalisations dues à la COVID-19 continuera d’ici deux semaines, mais sera «suivie d’une relative stabilisation.»
Le directeur de la campagne de vaccination, Daniel Paré, s’est réjoui de l’arrivée du vaccin Novavax, qui pourra selon lui toucher une nouvelle frange de la population, puisque «ce vaccin est destiné aux personnes de 18 ans et plus qui présentent des contre-indications aux vaccins à ARN messager, ou qui les refusent».
«Actuellement, 7500 doses ont été reçues par le Québec et ont été distribuées dans les établissements du réseau de la santé et des services sociaux à la fin de la semaine dernière. Au cours des prochaines semaines, 220 000 doses pourraient être livrées», a-t-on appris mercredi.
La vaccination, elle, suit tranquillement son cours, alors que 2977 personnes ont reçu leur troisième dose mardi. Au total, 87 % des Québécois de 5 ans et plus sont adéquatement vaccinés, et 54 % sont allés chercher leur dose de rappel.
Le ministère estime que ne pas être vacciné donne quatre fois plus de chances de se retrouver à l’hôpital, et huit fois plus de chances d’aller aux soins intensifs.
Alors qu'une sixième vague de COVID-19 déferle au pays, le Comité consultatif national sur l'immunisation (CCNI) a renforcé d'un cran mardi sa position sur la dose de rappel et recommande désormais «fortement» aux adultes de 18 à 49 ans de la recevoir tout comme les adolescents âgés de 12 à 17 ans qui sont susceptibles de présenter un risque élevé de conséquences sévères de la COVID-19, dont ceux qui sont immunodéprimés.
«Une dose de rappel fait passer l'efficacité du vaccin contre de telles conséquences (graves) à plus de 90 %», a insisté lundi Dre Theresa Tam, administratrice en chef de la santé publique du Canada.
Avec des informations de Clara Descurninges La Presse canadienne.